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Comment le diocèse de Paris va appliquer le motu proprio Traditionis Custodes

Une messe célébrée selon le ritre extraordinaire à Valence, le 20 juillet 2021.

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Agnès Pinard Legry - publié le 09/09/21
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Dans une lettre adressée aux prêtres de Paris diffusée mercredi 8 septembre, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, détaille comment il compte mettre en application le motu proprio "Traditionis Custodes" du pape François.

Après les nombreuses réactions suscitées par le motu proprio Traditionis Custodes du pape François publié le 16 juillet, l’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, s’est adressé mercredi 8 septembre aux prêtres de son diocèse afin d’expliquer comment il compte appliquer le texte.

À Paris, la messe sera célébrée selon le missel de 1962, dit de Saint Jean XXIII, dans les seules églises suivantes : Sainte-Odile (17e), Sainte Jeanne de Chantal (16e), Saint Eugène-Sainte Cécile (9e), Saint Roch (1er) et Notre-Dame du Lys (15e). Il y avait jusqu’à présent une dizaine de lieux de culte où étaient célébrées les messes tridentines. "Les lectures devront être faites en français dans la Traduction Officielle Liturgique (2013), tout en suivant l’ordo du lectionnaire de 1962", précise-t-il. Les messes et sacrements pourront y être célébrés selon l’ancienne forme par les prêtres ayant reçu la mission écrite de la part de l’archevêque.

"Depuis 30 ans dans le diocèse de Paris, selon la volonté du cardinal Lustiger, la messe est célébrée dans certaines paroisses avec l’un et l’autre missel et par les mêmes prêtres", rappelle Mgr Aupetit. "C’est un signe d’unité entre les fidèles qui a permis de faire tomber bien des préjugés de part et d’autre et de faire grandir chez les fidèles la conscience d’appartenir à une seule Eglise et au même Rite".

Afin de permettre une meilleure fluidité, Mgr Patrick Chauvet a été nommé délégué de l’archevêque pour l’usage du missel de 1962. Face aux "inquiétudes" et aux "incompréhensions" suscitées par le motu proprio, l’archevêque de Paris rappelle l’intention du Pape : "Servir l’unité du Corps du Christ et de confier à l’évêque, en tant que modérateur, promoteur et gardien de la vie liturgique » la responsabilité de veiller à l’usage du missel de 1962."  Il ne s’agit pas de réveiller des querelles liturgiques mais "d’assurer le bien des fidèles qui sont attachés à la forme ancienne".

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