La GPA a-t-elle ses entrées en France ? un salon intitulé "Désir d’enfant" doit avoir lieu les 4 et 5 septembre Porte de Champerret à Paris, afin de présenter "les différentes options de traitements disponibles dans le monde, ainsi qu’une large gamme de solutions naturelles, médicales et personnalisées". Parmi elles, des cliniques qui promeuvent des PMA sans limite d’âge, la possibilité de recourir à la méthode ROPA (interdite en France, ndlr)… ainsi que des entreprises de GPA. Face à la tenue d’un tel événement, le député LR de Meurthe-et-Moselle Thibault Bazin a écrit au ministre de la justice, Éric Dupont-Moretti, lundi 26 juillet. Lors des débats sur la loi bioéthique, le gouvernement a fait de la GPA une ligne rouge à ne pas franchir. "Comment la tenue d’un pareil salon peut-elle être autorisée ?", interpelle le député dans ce courrier qu’Aleteia a pu consulter.
"Vous ne pouvez ignorer que, l’an dernier, les plaquettes publicitaires des agences, cliniques et intermédiaires ont proposé des "tarifs" des "prestations" et "services" proposés à la "clientèle" pour ses "projet bébé"...", écrit-il . "Aux prospects venus poser des questions sur les stands, des mails commerciaux ont été envoyés après le Salon 2020, poursuivant le client potentiel en vue de la signature d'un contrat de GPA, de sélection des fournisseurs de gamètes et de mère porteuse, d'achats de gamètes ou d'embryons, de screening génétique ou encore de "choix du sexe" du bébé pour des montants variables suivant le prestataire et le pays".