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Traditionis Custodes : les neuf questions posées à tous les évêques

Messe latin
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Timothée Dhellemmes - avec I.Media - publié le 21/07/21
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En vue de l’élaboration du motu proprio Traditionis Custodes, le Vatican avait transmis en 2019 aux évêques du monde entier une enquête constituée de neuf questions dont certaines très concrètes, sur la pratique de la forme extraordinaire du rite romain dans leur diocèse.

Avant la rédaction du motu proprio Traditionis Custodes, les experts de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ont consulté les évêques du monde entier. C’est ce qu’affirmait le pape François ce vendredi 16 juillet, dans sa lettre accompagnant le motu proprio. Quelques jours après la publication de ce texte, diversement reçu par le clergé et les fidèles, le site Crux révèle le contenu du questionnaire envoyé aux conférences épiscopales. Composé de neuf questions, le document vise à savoir quelle est la place accordée à la pratique de la forme extraordinaire du rite romain dans chaque diocèse, comment cela est-il vécu et quel est le besoin pastoral correspondant. Il aurait été envoyé au cours de l’année 2019, à la demande du pape François.

Les neuf questions envoyées évêques

Quelle est la situation dans votre diocèse en ce qui concerne la forme extraordinaire du rite romain ?

Si la forme extraordinaire y est pratiquée, répond-elle à un véritable besoin pastoral ou est-elle promue par un seul prêtre ?

À votre avis, l’utilisation de la forme extraordinaire présente-t-elle des aspects positifs ou négatifs ?

Les normes et les conditions établies par Summorum Pontificum sont-elles respectées ?

Vous arrive-t-il de penser que, dans votre diocèse, la forme ordinaire a adopté des éléments de la forme extraordinaire ?

Pour la célébration de la Messe, utilisez-vous le Missel promulgué par le Pape Jean XXIII en 1962 ?

Outre la célébration de la Messe selon la forme extraordinaire, y a-t-il d’autres célébrations (par exemple le baptême, la confirmation, le mariage, la pénitence, l’onction des malades, l’ordination, l’office divin, le triduum pascal, les rites funéraires) selon les livres liturgiques antérieurs au Concile Vatican II ?

Le motu proprio Summorum Pontificum a-t-il eu une influence sur la vie des séminaires (le séminaire du diocèse) et autres maisons de formation ?

Treize ans après le motu proprio Summorum Pontificum, quel est votre avis sur la forme extraordinaire du rite romain ? 

Toujours selon Crux, chaque conférence épiscopale aurait reçu le questionnaire et décidé seule d’y répondre, ou non.  Après avoir consulté une vingtaine de prélats des cinq coins du monde, il ressort que dans certains pays, comme le Chili, seuls les archevêques ont reçu le questionnaire. Dans l’Argentine voisine, tous les évêques ont reçu le questionnaire mais beaucoup n’ont pas répondu parce qu’il n’y a pas de présence significative de prêtres et de fidèles favorables à la messe tridentine dans leur région. Aux États-Unis, le questionnaire aurait été envoyé à tous les évêques tandis qu’en Australie, tous les diocèses l’ont reçu. En Europe et en Afrique, la distribution aurait été plus inégale. À ce jour, le Vatican n’a pas révélé le nombre exact d’évêques dans le monde qui ont effectivement reçu l’enquête, ni combien d’entre eux ont choisi d’y répondre.

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