Gardien de but emblématique du RC Lens dans les années 1990, le footballeur Guillaume Warmuz a vécu une puissante conversion à la fin de sa carrière professionnelle, après avoir expérimenté une vie de prière à plusieurs reprises, suite à des blessures. Il est aujourd’hui Oblat bénédictin et aumônier dans des maisons de retraite.
Tout a commencé en 1996, suite à une terrible rupture des ligaments. Alors qu’il s’apprête à subir une troisième opération aux genoux à cause de cette blessure délicate, Guillaume Warmuz, gardien incontestable du RC Lens, se souvient avoir traversé un grand « vide existentiel », comme il le raconte à Aleteia. « À la veille de mon opération, le chirurgien me dit : “peut-être que tu ne joueras plus jamais au football”. Je me suis mis à pleurer comme un enfant et à demander à Dieu de m’aider concrètement pour que je puisse continuer ma carrière », souffle-t-il. L’homme de 26 ans, qui avait suivi enfant le catéchisme sans jamais y prêter trop attention, s’apprête alors à entamer un long chemin de conversion, en parallèle de sa brillante carrière sur les terrains.
La confession qui a fait basculé sa vie
Face à l’épreuve de la blessure qui l’empêche de jouer pendant de longs mois, Guillaume Warmuz décide de s’en remettre à Dieu. Pour la première fois, il se met à prier de manière régulière. Puis, lorsqu’il retrouve le chemin des terrains, il continue de prier, sans pour autant renouer pleinement avec l’Église. Mais dix ans plus tard, la Providence le remet une nouvelle fois sur les rails de la foi catholique.