Parce qu’il refusait de renier le Christ, le père Maximilien Kolbe est envoyé au camp de concentration nazi d’Auschwitz le 17 février 1941. Devenu le matricule 16670, il vit avec héroïsme les derniers jours de sa vie en choisissant de mourir à la place d'un père de famille. Si saint Maximilien Kolbe a eu la force indicible de se donner totalement, c’est certainement parce que, tout au long de sa vie, il a su appliquer cette formule simple, révélée un jour à ses petits catéchistes. La formule est la suivante : v=V. C'est la formule de la sainteté. Le futur martyr l'a expliqué en disant :
Était-ce la volonté de Dieu que cette extermination ait lieu ? Apparemment non. Mais c'est la volonté de Dieu que les êtres humains exercent leur libre arbitre. Dieu respecte les décisions humaines, même lorsqu'elles sont mauvaises. La liberté humaine est le résultat de la volonté de Dieu. Elle nous permet de participer à l'œuvre de Dieu et elle se transforme en mal précisément lorsque l’homme dissocie sa volonté de la sienne. Dans ce cas, on en arrive à l'absurdité de "forcer" Dieu à respecter notre volonté, avec un v minuscule.
Ce n'est pas Lui qui veut et cause le mal, mais c’est l’homme… lorsqu’il inverse la formule de la sainteté. Comme a conclu le pape François dans son tweet commémorant l’anniversaire de la mort du père Kolbe : "Le chemin pour se confier au Seigneur commence chaque jour, dès le matin."