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“Prier n’est pas une chose facile”, reconnaît le pape François

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I.Media - publié le 12/05/21
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"Prier n’est pas une chose facile", a reconnu le pape François lors de l’audience générale, prononcée pour la première fois depuis le mois de novembre dans la cour Saint-Damase au Vatican, ce mercredi 12 mai.

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"Celui qui veut prier doit se rappeler que la foi n’est pas facile, et que parfois elle avance dans une obscurité presque totale, sans point de référence", a déclaré le pape François aux 300 personnes venues assister à l’audience, ce mercredi 12 mai, pour la première fois depuis le mois de novembre dernier.

Le chef de l’Église catholique a poursuivi son cycle de méditation sur la prière entamé depuis plus d’un an, s’arrêtant cette fois-ci sur ses "ennemis". La prière, a-t-il souligné, apporte de la joie et une "grande paix", mais peut souvent procurer de la "difficulté et de la fatigue".

C’est une réalité que tous connaissent un jour, a expliqué le Souverain pontife, rappelant que des saints avaient longtemps prié "sans en éprouver le goût, sans en percevoir l’utilité". Souvent, on aimerait être partout, sauf "sur ce banc de l’église en train de prier", a-t-il confié.

Parmi les choses qui rendent difficiles la prière, le pontife a mis en avant le doute. Celui qui pousse à penser qu’on peut "être pratiquants sans être croyants", celui qui consiste à croire que la prière ne peut atteindre un "Dieu insaisissable", qu’elle n’est "qu’une simple opération psychologique", a énuméré le pape François.

"Les pires ennemis de la prière se trouvent cependant devant nous", a déclaré le chef de l’Église catholique. Il s’agit du "découragement", de la "tristesse", de "l’orgueil" ou d’une "allergie à la gratuité de la prière". 

Jésus est toujours avec nous.

Pour surmonter ces difficultés, le pape a recommandé l’aide des "maîtres de l’âme", citant saint Ignace de Loyola et ses Exercices spirituels ou encore saint Antoine abbé, le fondateur égyptien du monachisme. Si chacun propose ses stratégies pour résister aux tromperies de "l’Ennemi", tous insistent sur la présence de Dieu auprès d’eux, a affirmé le pape François.

"Jésus est toujours avec nous", a-t-il martelé. "Si dans un moment d’aveuglement nous ne réussissons pas à apercevoir sa présence, nous y arriverons à l’avenir", a-t-il assuré. 

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