« L’année dernière, nous étions davantage choqués [par la pandémie, NDLR], cette année nous sommes davantage éprouvés », a déclaré le pontife argentin, alertant sur la gravité de la crise économique. Dans cette situation douloureuse, le successeur de Pierre a assuré que Dieu agissait. « Jésus prend sa croix, c’est-à-dire qu’il assume le fardeau du mal qu’une telle réalité entraîne », a-t-il promis.
Pour surmonter cette crise, l’évêque de Rome a donné aux chrétiens pour modèle la Vierge Marie. Elle a su, durant la Passion, prendre « sur elle sa part de souffrance, d’obscurité, d’égarement » et garder la lampe de la foi allumée dans son cœur. Le Pape a également évoqué la figure du Simon de Cyrène, celui qui fut choisi arbitrairement pour aider le Christ à porter sa croix : "Nous rencontrons les visages de tant de frères et sœurs en difficulté : ne passons pas à côté, laissons notre cœur s’émouvoir de compassion et approchons-nous ».
En marge de l'Angélus, le Pape a prié pour les victimes du terrible attentat qui est survenu à la sortie de la messe des Rameaux, devant la cathédrale de Makassar en Indonésie. « Nous prions pour toutes les victimes de la violence, en particulier pour celles de l’attentat qui a eu lieu ce matin en Indonésie...".
Un attentat suicide a frappé la cathédrale du Sacré Coeur de Jésus de Makassar, dans la matinée du 28 mars. L’attaque a eu lieu alors que venait de se terminer la célébration des Rameaux. La police rapporte qu’au moins 14 personnes ont été blessées.