Accepter sa pauvreté et sa fragilité et la présenter au Christ, voilà la clef pour aborder le Seigneur, a expliqué le pape François dimanche 16 août avant l’Angélus. C’est une belle leçon d’humilité et de simplicité que vient rappeler l’évangile selon saint Mathieu (Mt 15, 22), a expliqué le pape François dimanche 16 août avant la prière de l’Angélus. Dans cet évangile, une femme vient implorer le Christ pour sa fille malade. Jésus ne l’écoute pas au début mais la femme insiste. C’est alors qu’il répond : “Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux !”.
“Un cœur qui porte en lui nos douleurs, nos péchés, nos erreurs, nos échecs.”
À l’image de cette mère, le souverain pontife invite chacun, avant de s’adresser au Seigneur, à lui présenter ses souffrances, ses peines, ses fragilités. “La grande foi est celle qui porte sa propre histoire, marqué aussi par les blessures, aux pieds du Seigneur en lui demandant de la guérir, de lui donner un sens”, détaille le pape François. Cette histoire n’est certes pas toujours “propre” et comporte “beaucoup de douleurs”, “de problèmes” et “de péchés”. Mais il ne sert à rien de la cacher. “Nous devons la porter devant le Seigneur” et lui dire : “Seigneur, si tu veux, tu peux me guérir”, affirme le pape François.
“Nous, nous pourrons le faire si nous avons toujours avec nous le visage de Jésus, si nous comprenons comment est le cœur de Jésus : un cœur qui a de la compassion, qui porte en lui nos douleurs, nos péchés, nos erreurs, nos échecs”, a encore souligné l’évêque de Rome. Un cœur qui aime chacun comme il est, “sans artifices”.
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