Évoquant la pandémie du coronavirus dans une préface, le pape François estime que cette période d’épreuves exige de « mettre notre vie au service des autres de manière nouvelle », rapporte L’Osservatore Romano des 28-29 juillet 2020. « Je suis reconnaissant envers tous les signes de disponibilité, pour l’aide spontanée et l’engagement héroïque du personnel de santé, des médecins et des prêtres. »Dans le livre Communion et espérance, témoigner la foi au temps du coronavirus, publié le 9 juillet dernier, le cardinal Walter Kasper, président émérite du conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens et le père George Augustin, fondateur de l’Institut cardinal Walter Kasper, abordent les solutions pour « témoigner la foi en temps de coronavirus » quand il est impossible de se réunir pour célébrer les fêtes et offices religieux.
Pour le pape François, qui a écrit la préface de l’édition italienne, cette crise représente « un signal d’alarme pour réfléchir aux racines les plus profondes qui nous soutiennent tous dans la tempête ». Elle rappelle que « nous avons oublié et négligé certaines choses importantes dans la vie, ce qui nous fait réfléchir à ce qui est vraiment important et nécessaire ».
« La contamination de l’amour »
« Le danger d’être contaminé par un virus doit nous enseigner un autre type de “contamination”, celui de l’amour qui se transmet de cœur à cœur. Je suis reconnaissant envers tous les signes de disponibilité, pour l’aide spontanée et l’engagement héroïque du personnel de santé, des médecins et des prêtres. En ces semaines nous avons senti la force qui venait de la foi », se réjouit-il.
La pandémie soulève des « questions fondamentales sur le bonheur dans nos vies et le trésor de notre foi chrétienne.
Il considère par ailleurs que la crise a « mis en évidence toute la vulnérabilité, l’incohérence et le besoin de rédemption des hommes ». Elle a également remis en question de nombreuses certitudes sur lesquelles nous étions appuyés dans nos vies quotidiennes. En somme, la pandémie soulève des « questions fondamentales sur le bonheur dans nos vies et le trésor de notre foi chrétienne ».
Précisément dans les situations d’urgence, « nous dépendons de la solidarité des autres ». Cette période est donc l’occasion pour interpeller les hommes face à l’injustice mondiale afin qu’ils se réveillent et entendent « le cri des pauvres » et de la « planète si gravement malade ».
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