L’Église fête sainte Rita le 22 mai. Elle est invoquée dans le monde entier pour voler au secours des causes désespérées. Très connue aujourd’hui, il a pourtant fallu près de 500 ans et trois miracles pour qu’elle soit proclamée sainte.
Si Rita, la “sainte des causes désespérées et impossibles” possède une telle épithète, cela est en grande partie dû à la dévotion toute particulière qu’elle a eu toute sa vie auprès des lépreux… sans jamais contracter la maladie. Ainsi, dès sa mort en 1457, de nombreux fidèles l’ont vénérée afin d’obtenir une protection contre la peste. Connue pour avoir gardé l’espérance intacte toute sa vie malgré les nombreux malheurs qui s’abattaient sur elle, comme le décès de son mari, puis de ses deux fils, sainte Rita est rapidement apparue très populaire. Pourtant, elle n’a été béatifiée qu’au XVIIe siècle, puis proclamée sainte en 1900.
Un corps en “odeur de sainteté” et des guérisons miraculeuses
L’un des signes qui a contribué à sa canonisation est l’incroyable état de conservation dans lequel se trouve toujours son corps, qui repose à la basilique Sainte-Rita, à Cascia, dans le centre de l’Italie. C’est à cet endroit que les parents de la jeune Elizabeth Bergamini emmenèrent leur fille, atteinte de la maladie de la variole, et qui perdait peu à peu la vue. Quatre mois plus tard, elle retrouva miraculeusement la vue. À ce deuxième miracle, s’ajoute la guérison, là aussi miraculeuse, de Cosma Pellegrini, en 1887. Sur le point de mourir d’une maladie incurable, et alors que les médecins ne pouvaient plus rien faire pour lui, cet homme eut une vision de sainte Rita. Il retrouva sa force immédiatement.
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