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Le Conseil d’État ordonne la levée de l’interdiction de réunion dans les lieux de culte

Une messe célébrée à Carolei (Italie), le 18 mai 2020, jour de la réouverture des églises.

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La rédaction d'Aleteia - publié le 18/05/20
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Le Conseil d’État a ordonné ce lundi 18 mai au gouvernement de lever l’interdiction générale et absolue de réunion dans les lieux de culte et d’édicter à sa place “des mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires et appropriées en ce début de déconfinement”.Les chrétiens vont-ils avoir des messes pour la Pentecôte ? Le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative du pays, a demandé ce lundi 18 mai au gouvernement de lever l’interdiction générale et absolue de réunion dans les lieux de culte. Soulignant son “caractère disproportionné”, le juge des référés du Conseil d’État a estimé que cette interdiction portait “une atteinte grave et manifestement illégale” à la liberté de culte.

Il relève ainsi que des mesures d’encadrement moins strictes que l’interdiction de tout rassemblement dans les lieux de culte prévue par le décret du 11 mai 2020 sont possibles, notamment compte tenu de la tolérance des rassemblements de moins de 10 personnes dans d’autres lieux ouverts au public dans le même décret. Cette ordonnance “va dans le sens de la lettre écrite par le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Eric de Moulins-Beaufort, au premier Ministre vendredi 15 mai”, s’est félicité la CEF qui “attend donc maintenant la révision du décret pour opérer”. Cette décision est une bonne nouvelle pour la liberté de culte qui est un droit fondamental, a pour sa part tweeté Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.


EGLISE VIDE
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Saisi en référé par plusieurs associations et requérants individuels dont le Parti chrétien-démocrate (PCD), Civitas, l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif) ou encore la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, le Conseil d’État a ainsi enjoint le gouvernement de la lever “dans un délai de huit jours”. Si ce délai est respecté, les chrétiens pourraient bien aller à la messe pour la Pentecôte

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