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Voici comment célébrer, à la maison, le 4e dimanche de Pâques

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Le Bon Berger

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La rédaction d'Aleteia - publié le 01/05/20
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Pour sanctifier dignement ce 4e dimanche de Pâques, Aleteia, vous propose cette célébration de la Parole de Dieu à la maison.

Avec le concours de la revue Magnificat.

Mode d’emploi :

  • Cette célébration requiert au moins la présence de deux personnes.
  • Si l’on est seul, on peut lire simplement cette célébration, d’un seul cœur et d’un seul esprit avec l’Église. On pourra aussi suivre la messe à la télévision. Aleteia vous propose de suivre en direct celle du pape François, chaque dimanche à 11h.
  • Du samedi soir (vigile du dimanche) au dimanche soir, il est loisible de choisir le moment qui convient le mieux.
  • Cette célébration est particulièrement adaptée dans un cadre familial, amical et de voisinage. Cependant, dans le respect des mesures de confinement, on vérifiera s’il est permis de convier des voisins ou des amis. En tout état de cause, si on le fait, on veillera à respecter strictement les gestes barrière.
  • On place le nombre de chaises nécessaires devant le coin prière, le cas échéant, en respectant la distance d’un mètre entre chacune.
  • On aura eu à cœur de renouveler les ornements du coin prière : images, bougies, fleurs réelles ou en papier, dessins d’enfants, guirlandes, etc.
  • Une simple croix, ou un crucifix, doit toujours figurer en arrière-plan.
  • On désigne la personne qui va conduire la prière.
  • Le Conducteur est aussi celui qui dirige la préparation de la célébration et qui pendant celle-ci, gère la longueur des temps de silence.
  • On désigne des lecteurs pour les lectures.
  • Lors de la préparation de la célébration : on pourra rédiger une formule de prière universelle (à défaut, une formule est proposée ici dans le cours de la célébration) ; on pourra ajouter des chants appropriés.

 

* * *

4e DIMANCHE DE PÂQUES

Célébration de la Parole

 « Je suis venu pour que mes brebis aient la Vie,

et qu’elles l’aient à profusion. »

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Pascal Deloche I Godong
Le Bon Berger

* * *

 

On est assis.

Celui qui guide la célébration prend la parole :

 

Frères et sœurs,

le dimanche, premier jour de la semaine,

c’est pour nous, chrétiens, le jour du Seigneur,

le jour institué pour célébrer sa Résurrection.

Alors, tout particulièrement

en ce quatrième dimanche de Pâques,

combien nous voudrions répondre à l’appel de notre bon Pasteur,

sortir de chez nous,

et nous rassembler dans notre chère église paroissiale,

pour la messe dominicale !

Hélas, en ce Dimanche notre Berger

est encore empêché de rassembler son troupeau

pour lui donner le sacrement de l’unité dans l’amour…

Frères et sœurs, que ces circonstances contraires

n’entament pas notre confiance :

notre bon Pasteur a vaincu ce monde

dont Satan est le prince !

Déjouant tous les pièges de l’ennemi du genre humain,

notre bon Pasteur est venu rechercher, une par une,

ses brebis dispersées,

afin de donner à chacune sa Vie,

cette vie à profusion qui surmonte toutes les épreuves,

et triomphe même des ravins de la mort.

Ainsi, en ce dimanche,

puisque nous voici réunis pour prier en son Nom,

le Christ Jésus, notre bon pasteur, viens à nous :

il est bien là au milieu de nous.

Certes, nos yeux ne verront pas la fraction du pain,

et nos bouches ne recevront pas le pain de sa main.

Cependant, puisque nous allons lire sa Parole en Église,

le Verbe de Dieu lui-même va bel et bien être présent,

parmi nous,

et n’en doutons pas, il va nous parler.

Alors, nous allons reconnaître sa voix.

Il va nous expliquer pourquoi il fallait qu’il souffrit sa passion,

et nous avec lui,

pour entrer dans la gloire,

et nous en lui.

Alors, frères et sœurs, à défaut de nos bouches,

que nos oreilles s’ouvrent !

que notre cœur soit tout brûlant en nous !

Et que notre désir de communier

nous donne la grâce d’être, par toute notre vie,

le Corps du Christ ne cessant jamais d’œuvrer dans le monde

pour que ses brebis aient la vie,

et la Vie à profusion.

 

Pause

On garde une minute de silence.

Puis, celui qui guide la célébration dit la prière suivante :

 

Ô Jésus, notre bon Pasteur,

voici que, en ce dimanche,

nous sommes empêchés de perpétuer,

par la célébration de l’Eucharistie,

l’offrande que tu fis de ta vie pour tes brebis :

plus que jamais, tu nous demandes de l’actualiser,

en nous aimant les uns les autres

comme tu nous as aimés.

Ainsi soit-il.

 

Après un instant de silence, on se lève.

Tous se signent en disant:

 

℣. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

 

Celui qui guide la célébration poursuit:

 

Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu

et pour qu’elle nous guérisse,

nous nous reconnaissons pécheurs.

 

On dit ensuite le rite pénitentiel :

 

℣. Seigneur, accorde-nous ton pardon.

℟. Nous avons péché contre toi.

℣. Montre-nous ta miséricorde.

℟. Et nous serons sauvés.

℣. Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde ; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle.

℟. Amen.

 

On dit ou on chante :

 

℣. Seigneur, prends pitié.

℟. Seigneur, prends pitié.

℣. Ô Christ, prends pitié

℟. Ô Christ, prends pitié

℣. Seigneur, prends pitié.

℟. Seigneur, prends pitié.

 

On dit ou on chante le Gloria :

 

℟. Gloire à Dieu, au plus haut des cieux,
Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.
Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons,
Nous te glorifions, nous te rendons grâce,
pour ton immense gloire,
Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant.
Seigneur, Fils unique, Jésus Christ,
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père.
Toi qui enlèves le péché du monde,
prends pitié de nous
Toi qui enlèves le péché du monde,
reçois notre prière ;
Toi qui es assis à la droite du Père,
prends pitié de nous.
Car toi seul es saint, Toi seul es Seigneur,
Toi seul es le Très-Haut,
Jésus Christ, avec le Saint-Esprit
Dans la gloire de Dieu le Père.
Amen.

 

℟. Glória in excélsis Deo
et in terra pax homínibus bonae voluntátis.
Laudámus te, benedícimus te,
adoramus te, glorificámus te,
gratias agimus tibi propter magnam glóriam tuam,
Dómine Deus, Rex cæléstis, Deus Pater omnípotens.
Dómine Fili Unigénite, Jesu Christe,
Dómine Deus, Agnus Dei, Fílius Patris,
qui tollis peccáta mundi, miserére nobis;
qui tollis peccáta mundi, suscipe deprecationem nostram.
Qui sedes ad déxteram Patris, miserére nobis.
Quóniam tu solus Sanctus, tu solus Dóminus,
tu solus Altíssimus, Jesu Christe,
cum Sancto + Spíritu : in glória Dei Patris.
Amen.

 

 

PRIÈRE

 

Celui qui guide dit la prière suivante :

 

Père très aimant,

au milieu des épreuves de notre pèlerinage terrestre,

guide-nous jusqu’au bonheur du Ciel ;

que le troupeau parvienne, malgré sa faiblesse,

là où son pasteur est entré victorieux.

Lui qui règne avec toi et le Saint Esprit,

maintenant et pour les siècle des siècles.

℟. Amen.

 

On s’assied.

 

PREMIÈRE LECTURE

 

Lecture du livre des Actes des Apôtres (Ac 2, 14a.36-41)

Le jour de la Pentecôte,
Pierre, debout avec les onze autres Apôtres,
éleva la voix et fit cette déclaration :
« Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude :
Dieu l’a fait Seigneur et Christ,

ce Jésus que vous aviez crucifié. »
Les auditeurs furent touchés au cœur ;
ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres :
« Frères, que devons-nous faire ? »
Pierre leur répondit :
« Convertissez-vous,
et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ
pour le pardon de ses péchés ;
vous recevrez alors le don du Saint-Esprit.

Car la promesse est pour vous,
pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin,
aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. »
Par bien d’autres paroles encore,
Pierre les adjurait et les exhortait en disant :
« Détournez-vous de cette génération tortueuse,
et vous serez sauvés. »

Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre
furent baptisés. Ce jour-là, environ trois mille personnes
se joignirent à eux.

 

℣. Parole du Seigneur.

℟. Nous rendons grâce à Dieu.

 

PSAUME

(Ps 22, 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)

 

℟. Le Seigneur est mon berger :
rien ne saurait me manquer.

ou
℟.
Alléluia !

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.℟.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom. ℟.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure. ℟.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante. ℟.

Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours. ℟.

 

DEUXIÈME LECTURE

 

Lecture de la première lettre de saint Pierre apôtre (1 P 2, 20b-25)

Bien-aimés,
si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien,
c’est une grâce aux yeux de Dieu.
C’est bien à cela que vous avez été appelés,
car c’est pour vous que le Christ,
lui aussi, a souffert ;
il vous a laissé un modèle
afin que vous suiviez ses traces.
Lui n’a pas commis de péché ;
dans sa bouche, on n’a pas trouvé de mensonge.
Insulté, il ne rendait pas l’insulte,
dans la souffrance, il ne menaçait pas,
mais il s’abandonnait à Celui qui juge avec justice.
Lui-même a porté nos péchés,
dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés,
nous vivions pour la justice.
Par ses blessures, nous sommes guéris.
Car vous étiez errants comme des brebis ;
mais à présent vous êtes retournés
vers votre berger, le gardien de vos âmes.

℣. Parole du Seigneur.

℟. Nous rendons grâce à Dieu.

 

On se met debout.

 

ÉVANGILE

 

℟. Alléluia. Alléluia.

. Je suis le bon Pasteur, dit le Seigneur ;
je connais mes brebis
et mes brebis me connaissent.

℟. Alléluia. Alléluia.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 10, 1-10)

En ce temps-là, Jésus déclara :
« Amen, amen, je vous le dis :
celui qui entre dans l’enclos des brebis
sans passer par la porte,
mais qui escalade par un autre endroit,
celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte,
c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre,
et les brebis écoutent sa voix.
Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
il marche à leur tête, et les brebis le suivent,
car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger,
mais elles s’enfuiront loin de lui,
car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,
mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole :
« Amen, amen, je vous le dis :
Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi
sont des voleurs et des bandits ;
mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte.
Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ;
il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »

 

À la fin de l’Évangile, on chante à nouveau la Résurrection :

 

℟. Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

 

Tous s’assoient.

Celui qui guide redit lentement, comme en écho grave et lointain :

 

« Je suis venu pour que mes brebis aient la Vie,

et qu’elles l’aient à profusion. »

 

On garde 3 mn de silence pour une méditation personnelle.

Si vous le souhaitez, vous pouvez écouter le bref commentaire que vous propose le Père René-Luc, fondateur de CapMissio, l’école d’évangélisation de Montpellier.

 

 

 

Puis tous se lèvent et professent la foi de l’Église en disant le symbole des apôtres :

Je crois en Dieu, le Père tout puissant,

créateur du ciel et de la terre.

Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur,

qui a été conçu du Saint-Esprit,

est né de la Vierge Marie,

a souffert sous Ponce Pilate,

a été crucifié, est mort et a été enseveli,

est descendu aux enfers,

le troisième jour est ressuscité des morts,

est monté aux cieux,

est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,

d’où il viendra juger les vivant et les morts.

Je crois en l’esprit-Saint,

À la sainte Église catholique,

à la communion des saints,

à la rémission des péchés,

à la résurrection de la chair,

à la vie éternelle. Amen.

 

PRIÈRE UNIVERSELLE

 

Tous restent debout et on fait la prière universelle, telle qu’elle a été préparée. Ou bien on prie les Intercessions suivantes, en séparant bien les intentions d’une seconde de silence.

Celui qui guide la Prière dit :

 

Rendons grâce au Père qui nous a envoyé son Fils,

pour nous donner la vie, et la vie à profusion :

 

Tous reprennent le refrain :

 

℟. Gloire à toi, Père très aimant !

Nous te prions pour ton Église

au sein de laquelle tu rassembles ton troupeau :

qu’elle ouvre largement ses portes aux hommes égarés. ℟.

 

Pour le Pape, les évêques et les prêtres

appelés à la suite du Christ pour annoncer l’Évangile :

que l’exemple de leur vie soit leur premier témoignage. ℟.

 

Pour les catéchumènes en attente de baptême :

qu’ils puissent être plongés

dans la mort et la résurrection du Christ. ℟.

 

Pour les familles, Églises domestiques :

qu’elles soient des lieux de sanctification

où les jeunes sont élevés vers toi. ℟.

 

Pour ceux qui subissent la maladie,

et pour ceux qui les entourent :

qu’ils reçoivent de toi la guérison du corps et du cœur. ℟.

 

Pour tous ceux qui ont quitté ce monde :

qu’ils goûtent sans fin les joies éternelles. ℟.

 

Les personnes présentes peuvent ajouter, tour à tour, leurs propres intentions. À la fin de chacune d’elles, on reprend tous ensemble le refrain :

 

℟. Gloire à toi, Père très aimant !

 

Celui qui guide introduit à la Prière dominicale :

Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église, nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui-même nous l’a enseigné :

 

On dit ou on chante le Notre Père :

℟. Notre Père…

 

Et on enchaîne immédiatement :

℟. Car c’est à toi…

 

Puis celui qui guide invite au partage de la paix :

Nous venons d’unir notre voix à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.

Nous sommes fils dans le Fils.

Dans la charité qui nous unit les uns aux autres, renouvelés par la parole de Dieu, nous pouvons échanger un geste de paix, signe de la communion que nous recevons du Seigneur.

Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres, tour à tour ; ou bien, en famille, on s’envoie un baiser avec deux doigts sur les lèvres.

On s’assied.

 

COMMUNION SPIRITUELLE

 

Celui qui guide dit :

 

Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle faute de messe, le pape François nous invite instamment à pratiquer la communion spirituelle, appelée aussi “communion de désir”.

Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci “consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste, avec une foi vive qui agit par la charité et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.

La valeur de notre communion spirituelle repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’Eucharistie comme source de vie, d’amour et d’unité, et sur notre désir d’y communier malgré tout.

Dans cet esprit, je vous invite maintenant à incliner votre tête, à fermer les yeux et à vous recueillir.

 

Silence

 

Au plus profond de notre cœur, laissons monter en nous le désir ardent de nous unir à Jésus,

dans la communion sacramentelle,

et de faire vivre ensuite son amour dans nos vies,

en aimant les autres comme il nous a aimés.

 

On reste en silence pendant 5 minutes pour un cœur à cœur avec le Christ Jésus.

Vous trouverez en cliquant ici plusieurs exemples de prières de communion spirituelle.

Voici celle que récite chaque matin le pape François.

« À tes pieds, ô mon Jésus,
je m’incline et je t’offre le repentir de mon cœur contrit qui s’abîme
dans son néant et Ta sainte présence.
Je t’adore dans le Saint Sacrement de ton amour,
désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t’offre.
En attente du bonheur de la communion sacramentelle,
je veux te posséder en esprit.
Viens à moi, ô mon Jésus, pour la vie et pour la mort.
Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort.
Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ainsi soit-il. »

Puis on se lève et on chante à nouveau un bel Alléluia :

 

℟. Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

 

On reste debout, tournés vers la croix du Christ. Les mains jointes, celui qui guide la Prière dit, au nom de tous, la prière de bénédiction :

 

PRIÈRE DE BÉNÉDICTION

 

Par la résurrection de son Fils unique,

Dieu nous a fait la grâce du Salut,

il a fait de nous ses enfants : ensemble,

bénissons-le pour une telle adoption.

℟. Amen

 

En nous recréant ainsi dans son Fils,

Il nous a offert sa propre liberté :

Qu’il nous donne part au bonheur éternel.

℟. Amen

 

Dans le baptême,

nous sommes déjà ressuscités avec le Christ :

vivons dès maintenant

en enfants du Royaume.

℟. Amen

 

Et tous ensemble les mains jointes :

 

℟. Et que la grâce de Dieu descende sur nous

et y demeure à jamais. Amen.

 

Tous se signent. Puis les parents peuvent tracer le signe de la croix sur le front de leurs enfants.

 

Pour conclure la célébration, on peut chanter le Regina Caeli, ou tout autre chant connu à la Vierge Marie à tonalité joyeuse.

 

Regína caéli, lætáre, Allelúia!
Quia quem meruísti portáre, Allelúia!
Resurréxit, sicut dixit, Allelúia!
Ora pro nóbis Déum, Allelúia!

Reine du ciel, réjouis-toi, Alléluia !
car le Seigneur que tu as porté, Alléluia !
est ressuscité comme il l’avait dit, Alléluia !
Reine du ciel, prie Dieu pour nous, Alléluia !

 

* * *

Pour continuer de sanctifier chaque jour, il sera bon de renouer avec la vénérable tradition des vêpres familiale en célébrant, vers la fin de l’après-midi, l’office de la Liturgie des heures ; ou bien l’on pourra prendre la Prière du soir de ce jour, que l’on trouvera ici.

Pour continuer de sanctifier la Résurrection du Seigneur, Aleteia vous proposera chaque Dimanche et Fêtes du temps pascal des formules de célébrations à la maison. Ainsi, chez vous, vous pourrez continuer de sanctifier le jour du Seigneur, envers et contre tout, pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

Vous pourrez aussi trouver, gratuitement, bien d’autres ressources sur Aleteia et sur le site Magnificat.

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