Compte tenu de la crise sanitaire que traverse actuellement le pays, l’évêque de Limoges, Mgr Pierre-Antoine Bozo, a exceptionnellement sorti en ostension le crâne de saint Martial, ce dimanche 19 avril. Au Xe siècle, l’invocation de cette relique aurait miraculeusement guéri des malades d’une épidémie.À circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Ce dimanche 19 avril, Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges a ouvert, pour la première fois depuis le mois de septembre 2017, la châsse contenant la relique du crâne de saint Martial. Saint patron de la ville, il fut le premier évêque de Limoges au IIIe siècle. D’après la légende, des milliers de Limougeauds ont été guéris d’une épidémie en 994, à la suite d’une procession en son honneur. L’intercession de saint Martial possède donc une symbolique toute particulière pour la ville de Limoges.
Un cérémoniel très précis
Le cérémoniel pour ouvrir la châsse est d’ailleurs très précis. Les quatre détenteurs des clés doivent être présents : l’évêque, le maire de Limoges, le curé de Saint-Michel-des-Lions ainsi que le Premier Bayle de la grande confrérie de Saint-Martial. Pour faire face au coronavirus, l’église locale a décidé d’invoquer tout particulièrement le saint patron de la ville. Exceptionnellement, son reliquaire sera conservé à l’évêché jusqu’à la fin de l’épidémie. Tous les soirs à 18 heures, Mgr Pierre-Antoine Bozo bénira la ville et ses habitants.
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