Fêtée le 15 mars, sainte Louise de Marillac a fondé la Compagnie des Filles de la charité. Une communauté qui doit son existence à une vision qu’elle a eue dans une église parisienne. Fondatrice des Filles de la Charité, sainte Louise de Marillac a eu une existence qui de prime abord ne fait pas rêver. Fille illégitime d’un noble originaire d’Auvergne, elle ne sait pas qui est sa mère et manque durant sa petite enfance de chaleur familiale. Les religieuses dominicaines de Poissy, où elle est placée en pension, l’aident ensuite à se structurer intérieurement et spirituellement. Elle se marie ensuite et devient mère de famille, mais le bonheur est de courte durée puisque son mari tombe malade, qu’elle a des ennuis avec son fils Michel, ainsi que des problèmes financiers. La jeune femme finit par sombrer dans un état dépressif profond.
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Et pourtant, à la Pentecôte de l’année 1623, alors qu’elle se trouve dans l’église Saint-Nicolas-des-Champs, la jeune femme reçoit une illumination de l’Esprit-Saint qui la libère de toute cette pesanteur. Grâce à une vision, elle comprend qu’elle va servir les pauvres et vivre en communauté, mais non cloîtrée. Une illumination qui la marque à tel point qu’elle en prend note sur un parchemin qu’elle garde sur elle afin de se souvenir en toute circonstance que, malgré les difficultés de la vie, Dieu veille toujours sur elle.
Deux ans plus tard, son mari meurt et Louise rencontre un certain “Monsieur Vincent”. Il s’agit du futur saint Vincent de Paul avec lequel elle fonde la Compagnie des Filles de la charité, dont la vocation est de prendre soin de tous les exclus de son temps. Aujourd’hui, l’église Saint-Nicolas des Champs est confiée à la communauté de l’Emmanuel, et chaque jeudi, une prière des malades a lieu afin d’invoquer la guérison.
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