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Saint-Suaire : et s’il ne s’agissait pas d’un défunt mais d’une personne vivante ?

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La rédaction d'Aleteia - publié le 04/03/20
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Et si le Saint-Suaire ne montrait pas le visage d’un défunt mais d’une personne vivante, en train de se lever ? C’est en tout cas la thèse que défend le docteur Bernardo Hontanilla Calatayud, directeur du service de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique de la clinique universitaire de Navarre (Espagne), dans la revue « Scientia et Fides ».On ne compte plus le nombre d’articles et d’enquêtes publiés sur le Saint-Suaire, le fameux linceul qui aurait enveloppé le corps de Jésus-Christ après sa descente de la croix. Si la documentation sur le sujet est assez conséquente, une étude récente publiée par le docteur Bernardo Hontanilla Calatayud, directeur du service de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique de la clinique universitaire de Navarre (Espagne), dans la revue Scientia et Fides mérite que l’on s’y arrête. Sa thèse : la figure qui apparaît dans le linceul ne correspond pas à une personne inerte, comme on le croyait jusqu’à présent, mais à une personne vivante qui se lève.

Dans cet article, le docteur explique que plusieurs éléments laissent penser que la personne représentée grâce au suaire de Turin était en vie. Si la posture du corps imprimée sur le linceul correspond à la rigidité cadavérique, “la présence de rainures faciales indique que la personne est vivante”. Par conséquent, le suaire de Turin révèle à la fois des signes de vie et de mort de la personne qui a laissé son image imprimée sur le linceul.


FRANCA SOZZANI
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“Si le Suaire est un faux, ce serait une œuvre d’art réalisée par un génie ayant des connaissances médicales, médico-légales et une capacité à traiter  l’image remontant au plus tôt au XXᵉ siècle”, explique le scientifique. “Si nous suivons le récit des Évangiles, nous observons qu’il existe une symétrie exacte entre les données présentes dans l’image et ce qui est décrit dans les textes, c’est-à-dire à la fois de la mort et de la Résurrection”. Une thèse que d’autres experts ont déjà envisagée en d’autres termes en expliquant que le moment où l’image s’est imprimée sur le tissu correspond à un rayonnement inconnu émis par le corps jusqu’alors recouvert.

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