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Quand on parle de classe prépa, les avis sont souvent contrastés. Certains s’en souviennent avec nostalgie, se replongeant volontiers dans ces années de stimulation intellectuelle durant lesquelles ils ont noué des amitiés solides qui demeurent aujourd’hui. D’autres, au contraire, ne revivraient cette période pour rien au monde : compétition à outrance, absence totale de vie sociale, manque de sommeil… Alors que les classements 2020 des classes préparatoires de L’Étudiant et du Figaro Étudiant viennent d’être publiés, les futurs bacheliers (et leurs parents !) en commencent la fastidieuse lecture. Le critère retenu pour les établir est le taux d’intégration, qui se calcule en divisant le nombre de candidats ayant intégré à la rentrée 2019 les établissements les plus cotés par le nombre d’inscrits en seconde année.
À titre d’exemple, le classement Le Figaro Étudiant des meilleures prépas scientifiques avec une spécialité mathématiques-physique, qui se fonde sur le taux d’intégration dans les huit meilleures écoles d’ingénieur, est dominé par le lycée public Blaise Pascal à Orsay (Essonne), avec un taux d’intégration en 2019 de 70,8% et par deux établissements privés : le lycée parisien Stanislas (67,1%) et le lycée lyonnais Aux Lazaristes (62,9%). Dans son classement des classes préparatoires aux grandes écoles de commerce voie ECS (voie scientifique), le lycée Stanislas tire également son épingle du jeu. Que ce soit en tenant compte de HEC seulement, avec 24 admis sur 77 élèves, du top 3 (HEC, Essec, ESCP Europe), du top 5 (top 3 + EM Lyon, Edhec), Stanislas se place dans les cinq meilleures classes prépa. Même écho dans le classement L’Étudiant où la prépa Stan est à la deuxième place, juste derrière Henri IV, dans son palmarès des meilleures classes prépa littéraire BL qui tient compte de l’intégration dans le top 9 (les trois ENS, ENSAE et les cinq meilleures écoles de commerce).
Si le taux d’intégration est bien évidemment un critère essentiel à prendre en compte quand il s’agit de choisir le meilleur établissement pour préparer des concours, il est loin d’être le seul. Car le "meilleur" n’est pas le même pour tous les élèves. Le lycée parisien Stanislas a bâti le projet pédagogique de ses classes préparatoires autour d’une double interpellation : « Qu’as-tu fait de tes talents ? » (Mt 25, 14-30) et « Qu’as-tu fait de ton frère ? » (Gn 4, 1-15). Pas question ici d’angélisme : il s’agit bien de présenter des concours, avec un nombre de places limité. Mais le lycée Stanislas propose de le faire dans un esprit bien particulier. « La recherche de perfectionnement académique ne doit pas occulter la recherche de perfectionnement personnel », explique ainsi à Aleteia François Roucher, directeur des prépas de Stan. Des têtes bien faites donc, mais pas que.
Les éducateurs proposent d’abord, à chaque élève, de solides méthodes de travail pour « apprendre à apprendre », pour organiser son travail personnel, identifier ses forces et ses faiblesses, gagner en efficacité dans son travail… Des méthodes qui s’appliquent dans un espace privilégié avec soixante salles mises à disposition toute la semaine à des horaires élargis. « Au-delà des chambres accessibles aux élèves tout au long de la journée, un grand nombre de locaux sont à leur disposition pour leur permettre de développer leurs talents et de bien vivre leurs études à Stanislas : des infrastructures sportives, des salles de musique, un foyer, des salles de travail… », explique ainsi l’établissement. Les élèves en internat (467 chambres individuelles pour les garçons et 83 pour les filles depuis la rentrée 2018) peuvent également s’appuyer sur une équipe d’éducateurs qui assurent un accompagnement personnalisé des élèves.
Le lycée Stanislas, c’est au total 800 étudiants d’horizons divers répartis dans différentes filières : les classes préparatoires scientifiques, économiques et commerciales, littéraires et de médecine. Si les profils sont variés, la direction veille à ce qu’il y ait un solide esprit de cohésion. Le bureau des étudiants (BDE) participe ainsi, en lien étroit avec la direction, à l’accueil et à la bonne intégration des nouveaux élèves. Par diverses activités (week-end d’intégration, remise des khâlots, tournois de sports…), le BDE promeut « l’esprit Stan » et veille à la bonne ambiance de la promotion et à son unité. Un esprit qui se retrouve aussi dans la pédagogie de parrainage qui permet à un étudiant de deuxième année de prendre sous son aile son filleul de première année afin de le conseiller et de l’encourager.
Mais la prépa Stan c’est aussi une place toute particulière accordée à l’épanouissement personnel et à la croissance spirituelle. « Chaque élève est considéré dans toute la richesse de sa personnalité, y compris sa dimension spirituelle », précise la direction de l’établissement. Cela se traduit par une aumônerie active, avec trois prêtres, une heure de réflexion théologique dispensée chaque semaine aux élèves de première année, la présence de trois chapelles dans l’établissement avec la célébration de deux messes quotidiennes à 7h et 12h30 ainsi que la proposition de temps d’adoration et de confessions. « Oui, le travail nous perfectionne dans nos aptitudes mais aussi dans nos attitudes », reprend Fréderic Gautier, directeur de Stanislas. « Il me semble que cette dimension de perfectionnement personnel est une des clefs de réussite de nos étudiants, non seulement lors du concours mais aussi dans leur future vie personnelle et professionnelle ».
En partenariat avec le Collège Stanislas Paris