“L’un des maux de notre temps” est la perte de la “conscience du péché”, a expliqué le pape François lors de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe le 31 janvier 2020, a rapporté le portail officiel Vatican News en italien. Pour empêcher de glisser “lentement” sur cette pente, il faut à chacun un “prophète” dans sa propre vie.
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Si l’on n’en prend pas garde, chacun peut glisser “lentement” vers une tentation assez banale, celle de se complaire dans une vie paisible malgré ses péchés, plus ou moins graves, a dénoncé le souverain pontife. “L’esprit du monde” conduit souvent à ne pas se rendre compte de la portée de ses actes.
Il semble malheureusement, selon le pape François, que “de bonnes personnes” agissent ainsi, des catholiques qui “vont à la messe tous les dimanches”. La raison est toute simple, a-t-il souligné : elles ont “glissé dans un état” où elles ont “perdu la conscience du péché”. Comme le disait le pape Pie XII (1939-1958), a-t-il encore rappelé, il s’agit-là de “l’un des maux de notre temps”.
À cet égard, chacun peut se reconnaître dans l’exemple du saint roi David. “Si un saint a pu tomber comme ça, soyons prudents, frères et sœurs, cela peut nous arriver aussi”, a ainsi mis en garde le pontife. “Que le Seigneur nous donne la grâce de toujours nous envoyer un prophète”, a demandé l’évêque de Rome, pour que l’homme reconnaisse ses erreurs : cela peut être un voisin, son fils ou ses propres parents. Des personnes, en somme, qui remettent l’esprit d’aplomb lorsque vient la tentation de glisser dans une atmosphère où le péché semble “licite”.
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