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Chiara Lubich, une “sainteté” fraternelle

CHIARA LUBICH
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Marzena Devoud - publié le 21/01/20
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À l’occasion du 100e anniversaire de la naissance de Chiara Lubich, fêté ce 22 janvier, Aleteia vous propose de découvrir le portrait spirituel de cette laïque italienne. Particulièrement engagée dans le dialogue œcuménique, son procès en béatification a été transmis au Saint-Siège.Fondatrice du mouvement Focolari présent dans 182 pays aujourd’hui, Chiara Lubich inspire et surprend à la fois. Les écrits de cette italienne, dont le procès en béatification avance à grands pas, révèlent une spiritualité nouvelle et originale. Sa rencontre avec Dieu lui fait naître une pensée autant mystique qu’humaine. Un véritable itinéraire spirituel, une sorte de « saint voyage » qu’elle nous propose : c’est ce que décrit Jesus Castellano, spécialiste de l’histoire des spiritualités, dans sa préface du livre Pensée et Spiritualité de Chiara Lubich.


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Pour cette laïque italienne passionnée par l’unité de la famille humaine, la sainteté doit être communautaire. La sainteté est alors offerte à tous ceux qui viennent puiser à la source de vie, c’est à dire dans l’Évangile. Et comme il s’agit toujours d’une spiritualité au quotidien, une véritable action en découle naturellement.

« Il nous faut perdre une certaine idée de la sainteté que nous avons héritée du passé. Des manifestations comme les miracles, les extases et les visions ne sont pas constitutives de la sainteté. La sainteté consiste en l’amour parfait. À une époque où les masses se réveillent – c’est d’ailleurs un signe des temps où les peuples doivent avoir entre eux des relations fraternelles où chaque détail a une portée mondiale, il faut une sainteté de masse, communautaire, une sainteté du peuple » (Pensée et spiritualité p.347)

Tout a commencé en 1943, au cœur du chaos de la Seconde Guerre mondiale. Alors âgée de 23 ans, Chiara ressent le besoin de donner sa vie à Dieu. Elle choisit de réaliser sa vocation non pas dans le mariage, le couvent ou la consécration, mais dans ce qu’elle appellera la “quatrième voie” : faire de Dieu son idéal de vie.


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Après avoir demandé conseil à un prêtre, elle se consacre à Dieu seule dans la chapelle des Capucins à Trente, à l’aube du 7 décembre 1943. Un jour, en ouvrant l’Évangile au hasard, elle s’arrête sur la prière de Jésus avant sa mort : “Père, que tous soient un” (Jn 17, 21). Chiara a la conviction qu’elle est “née pour cette page-là de l’Évangile”. Elle fera de cette phrase la charte du mouvement Focolari.  

Plus tard, Chiara Lubich écrira :

“Dieu mettait dans mon cœur (…) une question et en même temps la réponse : Y a-t-il un Idéal qui ne meure pas, qu’aucune bombe ne puisse détruire et auquel nous pouvons nous donner entièrement ? Oui, Dieu”.

Aleteia vous propose de découvrir en cliquant sur le diaporama ses pensées les plus inspirantes :

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