Pendant les trois semaines de travail, a exprimé le successeur de Pierre, les participants à l’assemblée spéciale du Synode pour l’Amazonie se sont écoutés avec « sincérité » et sans cacher les « difficultés ». Ils ont ainsi pu expérimenter la « beauté d’aller de l’avant unis, pour servir ». En effet, l’objectif de cette assemblée synodale était d’ouvrir de « nouveaux chemins » pour que l’Évangile soit annoncé à tous.
Ainsi, a poursuivi l’évêque de Rome, en mettant le Christ au « centre », les participants se sont sentis « encouragés » à « laisser les rivages confortables des ports sûrs pour entrer dans les eaux profondes ». Loins des « marécages des idéologies », l’Esprit pousse à « prendre le large » et à « se laisser mettre en jeu par sa nouveauté ». Pour que l’Évangile « resplendisse », il est donc nécessaire de sortir des « schémas ».
Le Liban, espace de « coexistence pacifique et de respect »
Après la prière de l’Angélus et la bénédiction, le Souverain pontife a adressé une « pensée spéciale » aux Libanais. Ces derniers jours, a-t-il rappelé, ils ont fait sentir leur « cri » face aux « défis » et aux problèmes économiques et sociaux du pays. Priant Marie Reine du Liban, il a espéré que ce pays demeure un espace de « coexistence pacifique et de respect de la dignité et de la liberté » de chacun. Et ce, au « bénéfice » de tout le Proche-Orient « qui souffre tant ».

Lire aussi :
Les six choses à savoir sur le synode sur l’Amazonie
Le pape François a également rappelé qu’il s’agissait du dernier dimanche du mois d’octobre, traditionnellement dédié au rosaire. En ce Mois missionnaire extraordinaire, il a invité à réciter cette prière pour l’annonce de l’Évangile et pour les missionnaires, en particulier ceux qui rencontrent des difficultés. Dans le même temps, a-t-il poursuivi, cette prière doit aussi être faite pour la paix car « l’Évangile et la paix cheminent ensemble ».