Octobre est traditionnellement une période de grande ferveur mariale au Togo. Cette année, le chef de l’État, Faure Gnassingbé, a lui-même donné le top départ d’une chaîne de rosaires qui mobilise de plus en plus de familles.
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Malgré la pluie qui tombe depuis plusieurs jours à Lomé, la cathédrale Sacré-Cœur est pleine à craquer en cette journée d’octobre. Comme chaque année, chaque jour du mois d’octobre des récitations du rosaires sont organisées ici comme dans toutes les paroisses du pays. Glorieux, joyeux, douloureux, tous les mystères y passent selon les jours de la semaine.
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C’est une “occasion pour nous de faire un petit commentaire en fonction des mystères” précise le père Enyo. Le jeune vicaire justifie en partie cette impressionnante dévotion mariale par “la consécration du pays à la Vierge Marie par Jean Paul II en 1981.” Depuis les Togolais ont un attachement particulier à la Mère du Christ selon le prêtre qui ne manque jamais d’y prendre part. Occasion, le plus souvent, pour des fidèles de pouvoir confier, ensemble, “leurs diverses intentions de prière à la Madone souveraine” qui pour Christophe Kossi, catéchiste, “est la meilleure avocate” auprès de son Fils.
De plus en plus de familles
Le premier jour du mois, même le chef de l’État a été aperçu devant une église, récitant avec des proches les mystères glorieux, à quelques mois de l’élection présidentielle. Des images qui ont fait le tour des réseaux sociaux et ému les catholiques du pays. “C’est impressionnant de voir le président de la République récitant le rosaire” constate Jeanne. À 36 ans, cette mère de famille ne manque pour rien au monde, aucune séance à la paroisse Saint-Esprit de Totsi (à l’ouest de Lomé).
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Ce qui change ces dernières années, c’est le fait que de plus en plus de familles récitent, chez elles, le rosaire. “C’est une grâce” selon la sœur Irénée qui estime que, “les enfants, les malades et les personnes âgées peuvent y prendre part“. Un constat que partage l’Abbé Enyo, selon qui “cela se fait souvent lors des réunions des communautés chrétiennes catholiques de base, Cccb“. Plusieurs paroisses ont déjà prévu de clôturer en apothéose le 31 octobre avec une messe et quelques pas de danses en l’honneur de la Vierge.