Le Réseau mondial de prière du pape a lancé un “chapelet connecté” avec l’ambition d’aider les jeunes à “prier pour la paix dans le monde”, ont expliqué les promoteurs du projet lors d’une conférence de presse au Vatican le 15 octobre 2019. Prix de l’objet : 99 euros.Le conflit en Syrie en témoigne cruellement ces derniers jours, a rappelé le père Frédéric Fornos, directeur Réseau mondial de prière du pape : le monde a besoin de paix. Avec la prière “au cœur de sa mission”, l’Église catholique invite les fidèles à prier pour cela. Or, le chapelet est une “aide” concrète permettant selon lui d’ouvrir son cœur “à la compassion pour le monde”. Bien que parfois “méprisée” en raison de sa “répétition mécanique”, cette prière simple, humble et populaire reste cependant une “très belle tradition spirituelle”.
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À cet égard, le Réseau mondial de prière du pape lance une nouvelle application, Click to pray eRosary, visant à “aider les jeunes à prier pour la paix dans le monde”, a expliqué jésuite français. Cette application vise à être utilisée avec un “chapelet connecté” à son smartphone. Fabriqué à Taïwan, ce eRosary “hautement technologique”, a précisé Jerry Kao, président de société qui a conçu l’objet, se déclenchant par exemple lorsque l’on fait son signe de croix, est mis à prix à 99 euros. Quelque 3.000 de ces chapelets électroniques ont pour le moment été prévus.
L’objectif d’un tel objet est de rejoindre les jeunes dans leur “culture numérique”, a pour sa part pointé Mgr Lucio Ruiz, secrétaire du Dicastère pour la communication. Cette initiative permet selon lui d’écrire une “nouvelle et belle page”. Avec “créativité et intelligence”, a-t-il ainsi soutenu, les réseaux numériques permettent d’atteindre les “lointains confins du monde” et les nouvelles générations.
À plusieurs occasions depuis le début de son pontificat, le pape François a invité les fidèles à prier le rosaire. Lors des dernières Journées mondiales de la jeunesse, il avait ainsi demandé aux jeunes de prier avec lui cette prière mariale pour la paix. En juin dernier, il les avait également appelés à utiliser les outils modernes mis à leur disposition par la technique, comme en témoigne, avait-il alors pointé, l’application Click to pray.
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