Aux États-Unis, la petite ville de Covington abrite une réplique quasi-parfaite de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Depuis le terrible incendie qui l’a frappée lundi 15 avril, des fidèles s’y rendent en pèlerinage.C’est un sanctuaire étonnant qui se dresse dans la petite ville de Covington (Kentucky), siège d’un diocèse éponyme aux États-Unis. Il est devenu une destination incontournable pour les fidèles à la lumière de la récente tragédie qui a frappé la cathédrale Notre-Dame de Paris. En effet, la basilique de l’Assomption de la cathédrale Sainte-Marie est une réplique, bien qu’un peu plus petite, du sanctuaire si cher aux Français et aux chrétiens du monde entier. Juste à côté de la rivière Ohio, l’édifice majestueux se dresse au milieu des modestes immeubles de Covington. Sainte-Marie de l’Assomption est certes trois fois plus petite que sa grande sœur, mais le sentiment de grandeur est bien restitué et le visiteur est prêt à croire qu’il s’agit de la vraie.
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Certes, ceux qui connaissent bien Notre-Dame de Paris verront bien de légères différences. Mais on y retrouve des répliques exactes des célèbres rosaces, ainsi que les deux tours qui s’élèvent de chaque côté. Les gargouilles ressemblent à s’y méprendre aux authentiques. La construction de Sainte-Marie de l’Assomption remonte à 1895… et n’est toujours pas achevée un siècle plus tard. Faute de finances suffisantes, le nombre de fidèles du diocèse étant trop faible compte tenu de la taille de la ville, un peu plus de 40.000 habitants. L’intérieur, merveilleux en soi, a été conçu sur le modèle de la cathédrale Saint-Denis, église abbatiale médiévale. Les murs sont recouverts de peintures de l’artiste Frank Duveneck, originaire de Covington, et la cathédrale abrite pas moins de trois orgues à tuyaux.