Samedi 30 mars prochain, à La Roche-sur-Yon, l’ICES célèbrera ses étudiants et anciens étudiants de master lors d’une “journée des masters”. Depuis 1990, cette université catholique forme des étudiants dans onze disciplines. Aleteia est allé à la rencontre de plusieurs anciens élèves. Ils témoignent de ce qu’ils ont reçu au cours de leurs années de formation. 450 professeurs et intervenants, 90 universités partenaires dans le monde, plus de 8.000 anciens élèves… Situé à La Roche-sur-Yon, au cœur de la Vendée, l’Institut catholique de Vendée (ICES) est parvenu en moins de 30 ans à asseoir sa notoriété et sa valeur académique. L’établissement, qui délivre des diplômes d’État en licence et master dans quelque onze disciplines, du droit à la gestion en passant par les mathématiques ou l’histoire, accueille des étudiants depuis sa fondation en 1990. « Cette école ne se contente pas de nous “former”, elle nous aide à nous construire, ce n’est pas pareil. Et ce qui nous rend heureux, c’est que les connaissances acquises sont aussi larges sur le monde que sur nous-mêmes », affirme Corentin Dugast, un ancien étudiant devenu enseignant chercheur. D’autres anciens se sont orientés vers le journalisme, l’humanitaire, la création de spectacles ou les échanges commerciaux après avoir étudié l’histoire, les sciences politiques, la géopolitique… De leur passage dans l’université vendéenne, ils retiennent le goût du dépassement de soi, la qualité des cours, les liens d’amitié, la curiosité sur le monde, le cadre bienveillant, la proposition spirituelle… Et ils en témoignent.
Richard Magué : La dimension internationale
Confiance, polyvalence, ouverture sur le monde”. Voici ce que Richard Magué, aujourd’hui manager export pour un important laboratoire pharmaceutique, a gardé de son passage dans l’université vendéenne. “L’apprentissage des langues y est vivant, grâce notamment aux partenariats tissés avec de nombreuses universités dans tous les pays du monde. Chaque étudiant repart avec une véritable capacité à faire mûrir ses idées. Professionnellement, j’ai démarré au pied de l’échelle, avec la certitude d’avoir les compétences requises pour grandir dans presque tous les secteurs. Je travaille aujourd’hui entouré de pharmaciens et de médecins qui me font confiance, nouant des relations sur tous les continents”.
Élisa Bureau : Les relations d’amitié
Après avoir passé trois années à l’étranger pour fonder une ONG, Élisa Bureau est à présent coordonnatrice de communication au sein pour une collectivité territoriale. Au-delà de la qualité des cours et du suivi professoral, elle retient la qualité des relations amicales entre les étudiants : “Cela peut paraître secondaire mais c’est très important d’être bien entouré. Les amitiés nous aident à passer nos années universitaires, et à créer des liens pour les années futures”. Des relations précieuses qui peuvent durer dans le temps.
Corentin Dugast : La construction de la personne
Jeune enseignant chercheur, Corentin Dugast a apprécié la qualité des professeurs : “Ils ne se contentaient pas de nous “balancer de l’info” mais nous transmettaient un feu, nous aidant à développer une curiosité et un regard critique sur le monde mais aussi sur nous”. De l’or en barres pour ce jeune professeur : “Cette école ne se contente pas de nous “former”, elle nous aide à nous construire, ce n’est pas pareil. Je fais ma thèse avec ces souvenirs en tête pour pouvoir à mon tour transmettre cela à mes étudiants”.
Matthieu Grandpierron : Le dépassement de soi
Ancien de la promotion Dina Kawar, du nom d’une diplomate jordanienne engagée dans le dialogue interculturel entre le monde arabe et la France, Matthieu Grandpierron oscille entre la France et le Canada. L’ICES lui a donné “le goût de la recherche et du dépassement de soi, tant d’un point de vue scolaire que humain, notamment à travers de nombreux projets humanitaires”. Aujourd’hui, il est doctorant à l’école Polytechnique et à l’université d’Ottawa (Canada).
Quentin Limouzin : Servir le Bien commun
Au-delà d’une solide formation humaine et intellectuelle, l’ICES lui a permis de développer “la curiosité et l’audace qui sont des moteurs” dans sa vie professionnelle. Aujourd’hui chef de cabinet à la mairie des Herbiers (Vendée) après une première partie de carrière à Paris, Quentin Limouzin a surtout compris ceci : “Pour m’épanouir, il fallait donner un sens fort à ma carrière et garder toujours à l’esprit cette perspective de servir le Bien commun”.
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