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Le Pape à de jeunes détenus : “Aidez-nous à trouver la voie de conversion dont nous avons tous besoin”

PAPIEŻ FRANCISZEK, LITURGIA POKUTNA
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La rédaction d'Aleteia - avec I.Media - publié le 25/01/19
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Présent au Panama à l’occasion des Journées mondiales de la jeunesse, le pape François a fait un détour par le centre de détention pour mineurs « Las Garzas de Pacora ». Là-bas, il a célébré la messe au milieu des prisonniers. Alors que les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) battent leur plein, le pape François a célébré ce 24 janvier la messe auprès des détenus d’une prison pour mineurs, à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Panama. Dans son homélie, il a parlé de « l’extrême amour miséricordieux » de Dieu et, à l’inverse, de l’attitude de certaines personnes qui mettent sur les autres des « étiquettes qui figent et stigmatisent ». Dans l’Évangile, le regard du Christ est tout autre : « Jésus s’approche, se compromet », il brise cette logique « qui sépare, exclut, isole et divise » et s’adresse ainsi à chacun : « Tu fais partie de ma famille, […] je ne peux pas te perdre », a déclaré le pontife.



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“Chacun est plus que ses étiquettes”

Pour Dieu, « chacun de nous est beaucoup plus que ses étiquettes », a-t-il ajouté. Chacun a en effet toujours la possibilité de se relever. Invoquant l’exemple des disciples qui ont « trahi » Jésus lors de sa Passion avant de se tourner à nouveau vers lui, il a insisté sur le fait que la conversion était possible pour tous. « Vous avez beaucoup à partager, aidez-nous à trouver la voie de conversion dont nous avons tous besoin », a-t-il demandé aux jeunes détenus. Plaidant pour une « alliance fraternelle » entre détenus, responsables, autorités et agents pastoraux, il les a invité à se battre – mais pas entre eux – afin de chercher et trouver les chemins de l’insertion. Il a précisé qu’une société n’était « féconde » que si elle pouvait « inclure et intégrer ».

Le Pape a également permis à plusieurs détenus de vivre le sacrement du Pardon. Parmi eux, un jeune homme de 23 ans, détenu depuis quatre ans. Tueur à gages, il a subi comme un électrochoc lorsque la famille d’une de ses victimes s’est vengée sur son petit frère. « Je vais raconter tout cela [au pape François], tout le mal que j’ai fait, j’ai besoin de la miséricorde », a-t-il confié au journal La Croix.



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