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Trois conseils pour ne pas avoir peur de tomber amoureux

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Maria José Fuenteálamo - publié le 17/01/19
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Avez-vous tendance à vous éloigner dès que vous vous attachez à quelqu’un ? Avez-vous systématiquement peur d’approfondir une relation amoureuse ? Ce comportement peut en réalité cacher un problème relationnel important. Voici les conseils comment l’identifier et surmonter la peur d’aimer.Vous connaissez peut-être cette peur paralysante de tomber amoureux ? Dès que les choses deviennent plus sérieuses, vous stoppez tout et fuyez paniquée à l’idée de vous faire avoir. Si oui, vous êtes alors victime de ce que l’on appelle communément le syndrome de « Peter Pan » que connaissent ceux qui craignent d’entrer dans la vie adulte. Mais ce syndrome peut cacher une réalité plus grave. Vous pouvez souffrir de philophobie, c’est à dire de la phobie de tomber amoureux ou de s’engager dans une relation amoureuse. Dans ses cas les plus graves, elle peut même mener quelqu’un à avoir peur d’aimer sa famille ou ses amis. La philophobie paralyse toute relation. Elle réprime l’enthousiasme et l’élan vers le bonheur.


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La philophobie n’a rien à voir avec l’angoisse que l’on ressent quand on commence à tomber sous le charme d’une personne qui nous plaît , quand on éprouve cette sensation des “papillons dans le ventre”. La phobie de tomber amoureux peut devenir très intense, au point de déclencher différents mécanismes de protection. De même qu’une personne se sert d’une arme pour se défendre quand elle se sent en danger, une personne souffrant de philophobie se protège par différents comportements destinés à stopper net la naissance du sentiment amoureux. Mais comme pour toutes les phobies, il existe un remède. Savoir l’identifier en fait partie.

Voici les conseils que donnent les psychologues pour surmonter la peur de tomber amoureux :

N’ayez pas peur des problèmes

L’une des principales craintes que l’on ressent dans tout relation, c’est celle des désaccords. Pourtant, ne sont-ils pas un piment indispensable ? Comment se déroulerait une relation si nous n’étions jamais en désaccord avec notre partenaire ? L’important, ici, est de communiquer. D’écouter le point de vue de l’autre et de donner le sien, au lieu de s’enfermer dans ses propres convictions. Il ne faut pas avoir peur d’échanger, sous le faux prétexte que cela nous expose davantage. Plutôt que de cacher les problèmes, il faut apprendre à les affronter et à discuter avec l’autre.


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Appréciez vos propres valeurs

Cela semble évident. Pourtant, se connaître soi-même est souvent ce qu’il y a de plus difficile à faire. Pris dans le rythme accéléré de la vie, nous ne nous arrêtons pas pour réflêchir et estimer à sa juste mesure notre propre identité et nos valeurs les plus fortes. Pourtant, il n’y a rien de tel pour nous aider à faire face avec force et détermination aux enjeux du couple, comme à tous les problèmes quotidiens.


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Consultez si vous ne voyez pas de solution

Dans les situations les plus aiguës, qui se manifestent par des réactions physiques telles que des tremblements ou les mains moites, il convient de s’adresser à un thérapeute. Se fermer à l’amour, c’est se fermer à la société, alors que nous sommes destinés à vivre exactement le contraire. Nous sommes destinés à aimer, à donner et à partager. Sans craintes, sans ériger de murs autour de nous. Bien qu’elle se manifeste au contact des autres, la philophobie est un mur intérieur. Et même s’il faut pour cela être aidé, il importe de le démolir. Pour accueillir la sécurité et l’amour des autres, il faut d’abord que nous soyons disposés à les recevoir et, bien-sûr, à les donner. Recevoir et donner sont deux actions qui nous complètent, au lieu de nous vider de nous-même. Parfois, particulièrement pour ceux qui ne parviennent pas à se défaire de leur egocentrisme, l’amour est perçu de manière erronée.

Vaincre la philophobie en soi, c’est confirmer l’une des maximes essentielles de la vie : Pour bien vivre avec les autres, il faut d’abord bien vivre avec soi-même.

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