Des médias, sous couvert de ré-information, sont devenus champions dans la diffusion de nouvelles négatives. Et pourtant les informations qui réjouissent existent. Loin de cacher les maux qui nous entourent, rapporter une bonne nouvelle permet de méditer non pas seulement sur la France qui tombe, mais aussi sur la France qui tient, qui œuvre et qui monte. Aujourd’hui, la lutte contre le décrochage à l’université qui progresse grâce au suivi d’enseignements complémentaires acceptés par les étudiants en début de licence.La très décriée plateforme Parcoursup produit, depuis septembre 2018, ses premiers effets positifs, avec une baisse sensible des abandons d’études en début de licence. Ce résultat est notamment visible chez les étudiants les plus fragiles ayant dû accepter le système du “oui si”, c’est-à-dire une acceptation en première année de licence, sous réserve du suivi d’enseignements complémentaires, de remédiation ou d’un parcours allongé pour un diplôme en quatre ans au lieu de trois.
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Ainsi, plusieurs facultés ont mis en place des cours de remise à niveau scientifique ou en langue française. À l’université de Cergy, le vice-président Patrick Courilleau a noté cette année, d’après Le Figaro, un recul des abandons en début d’année de 25 % à 10 % selon les filières, grâce à ce fameux “oui si” et ses dispositifs adaptés.
De l’autre côté de la chaîne, l’accompagnement dans l’orientation se renforce au lycée, avec une augmentation des heures dédiées. Objectif, combattre ce chiffre qui demeure alarmant : seuls 28 % des étudiants inscrits à l’université terminent leur licence en trois ans sans changement de filière en cours de route.
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