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Sortie dans les salles le 28 novembre dernier, « Le Grinch », nouvelle production des studios Illumination, arrive de loin à la première place du box-office des nouveautés de la semaine avec 147.496 entrées pour son premier jour en France. Un conte de Noël très « laïc », mais non sans émotion ni justesse de ton lorsqu’il s’agit d’exprimer la joie, la générosité, le sens de l’accueil ou de dénoncer la société de surconsommation.
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Dans ce nouveau film d’animation, les studios Illumination (Moi, moche et méchant) mettent en scène « le Grinch », célèbre personnage de la littérature jeunesse américaine, qui apparaît pour la première fois en 1957 dans le livre Le Grincheux qui voulait gâcher Noël, signé Dr Seuss, alias Theodor Geisel. Le roman fut déjà adapté en dessin animé en 1966 sous le titre Comment le Grinch a volé Noël !, puis au cinéma avec un film en prise de vues réelles nommé Le Grinch (2000).
Le Grinch est une créature informe, verte et recouverte de poils, à l’humeur maussade voire carrément méchante, et totalement misanthrope. Seul son chien Max, son fidèle compagnon, partage sa vie de reclus dans une grotte surplombant Chouville, petit village pimpant de montagne. Le Grinch déteste Noël et décide de saboter les festivités lorsqu’il apprend que cette année, les gentils habitants de Chouville tripleront leurs efforts pour décorer, illuminer et fêter Noël. Il prévoit tout bonnement et simplement de voler tous les cadeaux et tous les sapins de chacune des maisons… jusqu’à ce qu’il rencontre la jeune Cindy-Lou, qui fait fondre son cœur, et le nôtre en même temps.
Un clin d’œil à ceux qui n’aiment pas Noël
Certaines personnes n’aiment pas Noël. Parce que cette période leur rappelle un mauvais souvenir. Parce qu’elles souffrent de solitude quand d’autres festoient en famille. Parce qu’elles ne l’ont jamais tellement fêté enfant, alors à quoi bon commencer ? Lorsqu’on apprend pourquoi le Grinch n’aime pas Noël, il nous devient tout de suite beaucoup moins antipathique, plus persécuté que persécuteur en fait. On sait pourquoi son cœur est si petit, on sait ce dont il rêve et qu’il n’a jamais eu, et on est ému lorsque la bonté, la magnanimité et la générosité des habitants de Chouville font littéralement fondre sa grosse carapace verte. Le dessin animé rappelle avec force et virtuosité que ce ne sont pas les cadeaux qui font Noël mais bien cet esprit d’accueil et d’ouverture à l’autre, même le plus grincheux qui soit.
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Et pour ceux qui partageraient avec le Grinch le désamour de ces festivités, ce drôle de personnage ouvre une voie possible, celle de se laisser toucher par la joie, naturellement communicative lorsqu’elle est réelle : il est tellement surpris d’entendre chanter alors que tous les cadeaux ont disparu ! Il se prend à tenter de s’abandonner à l’esprit de Noël puisque cela a l’air de rendre les gens heureux. Il ose se laisser transformer, il ose dire oui, il ose accepter une invitation à dîner, et c’est toute sa vie qui se trouve embellie.
Un pied de nez à ceux qui veulent « voler » Noël
L’heureuse conclusion que l’on peut également tirer du Grinch, c’est que personne ne peut « voler » Noël. Nul ne peut empêcher cette grande joie qui entoure la naissance de Jésus. Même sans cadeau, sans déco, sans sapin, Noël sera toujours là. Et cette conviction est d’autant plus forte lorsqu’elle est partagée avec tous les chrétiens persécutés dans le monde, qui sont parfois contraints à fêter la naissance du Christ avant tout dans leur cœur.
https://www.youtube.com/watch?v=SMyF9-FZT_Q