Le pape François a reçu au lendemain du centenaire de l’Armistice de 1918 Alain Berset, président de la Confédération suisse. S’il a évoqué le « lien historique » entre le Vatican et la Suisse, le souverain pontife n’a rien perdu de son sens de l’humour…
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Au lendemain du centenaire de l’Armistice de 1918, le pape François a reçu Alain Berset, président de la Confédération suisse. Une date choisie « délibérément », selon des propos de Pierre-Yves Fux, ambassadeur de Suisse près le Saint-Siège, au site Cath.ch, car « les deux États ont agi pour la paix et les besoins humanitaires des prisonniers de guerre ».
Une occasion que le souverain pontife a saisi pour faire un bon jeu de mots, rapporte sur Twitter Arnaud Bédat, journaliste à l’Illustré :
« Je pourrais avoir le prix Nobel de la suissitude, a confié en substance le #papeFrançois à @alain_berset en évoquant la Garde suisse Pontificale, car la première personne que je vois tous les matins en me levant, c’est un Suisse ». #HumourBergogliopic.twitter.com/bFwYfkXWGE
— Arnaud Bédat (@ArnaudBedat)
12 novembre 2018
Plus sérieusement, durant cet entretien, les deux hommes ont ainsi évoqué le « lien historique » entre le Vatican et la Suisse, manifesté par « le service fidèle et professionnel » assuré auprès du pape par la Garde suisse, détaille un communiqué du Saint-Siège, Les « bonnes relations bilatérales » ont aussi été saluées, avec un « souhait de renforcer la collaboration entre Église et État ».

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Alain Berset et le pape François ont également discuté autour de « l’engagement actif et partagé » en vue d’une société « plus solidaire » et en faveur de la paix. Ils ont ainsi insisté sur l’importance du « multilatéralisme », notamment en ce qui concerne les migrants, mais aussi la médiation dans les conflits, le désarmement nucléaire et le trafic humain.