Le “désintérêt” pour autrui est un premier pas vers l’homicide, a affirmé le pape François le 17 octobre 2018 lors de l’audience générale tenue sur la place Saint-Pierre au Vatican.Pour le pape François, cela s’explique par le fait que l’homme a une “vie noble, très sensible” et que sa personne ne se limite pas à son être physique. “Pour offenser l’innocence d’un enfant, il suffit d’une phrase inopportune”, a-t-il illustré. De même un “geste de froideur” peut “blesser” une femme, ignorer un homme suffit à “l’annihiler”, tandis que refuser d’accorder sa confiance à un jeune peut lui “briser le cœur”. “L’indifférence tue”, car elle exprime au fond le “désintérêt pour la vie”.
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Pour le pape François, cela s’explique par le fait que l’homme a une “vie noble, très sensible” et que sa personne ne se limite pas à son être physique. “Pour offenser l’innocence d’un enfant, il suffit d’une phrase inopportune”, a-t-il illustré . De même un “geste de froideur” peut “blesser” une femme, ignorer un homme suffit à “l’annihiler”, tandis que refuser d’accorder sa confiance à un jeune peut lui “briser le cœur”. “L’indifférence tue”, car elle exprime au fond le “désintérêt pour la vie”.
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Les mots du Pape et les maux humains
A rebours de cette attitude meurtière, a soutenu le chef de l’Eglise catholique, les hommes doivent se reconnaître “gardiens les uns des autres”. Ne pas faire le mal ne suffit pas : il faut “prendre soin, valoriser, inclure et pardonner”. “la vie humaine a besoin d’amour”, et en premier lieu de la forme transmise par le Christ, c’est-à-dire la miséricorde. Sans celle-ci, a déclaré le pontife, “aucun de nous ne peut survivre (…) car nous avons tous besoin du pardon”. Le cinquième commandement est donc un appel à vivre “selon le Christ”.