Elle touche l’esprit, le corps et le cœur. Elle nous fait danser, chanter et rire. Pourtant, confrontés aux obstacles de la vie et à nos peurs, nous ignorons trop souvent la joie. La conséquence est toujours la même : nous tombons dans le découragement, la colère et la tristesse. Afin de retrouver la joie, il faut emprunter le chemin de l'ouverture à Dieu et aux autres.
S’accomplir uniquement à travers son ego rend malheureux. Le véritable accomplissement de soi passe par la profondeur de notre être. Il faut découvrir cette intériorité profonde qui nous relie à Dieu. Or, Dieu nous invite à bannir la tristesse qui peut envahir nos coeurs. « Dieu se souvient de chaque personne qui L’aime, L’accompagne, L’attend », avait rappelé le pape François en 2018, au cours d’une messe dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe.
« Au milieu des souffrances et des croix » qui jalonnent nos vies, cette joie vient de l’Évangile, elle est celle de « se savoir sauvé et régénéré ».
Le Pape dit de cette joie qu’elle est « la carte d’identité du chrétien ». On peut le comprendre ainsi : il ne peut y avoir de chrétien sans joie. Celui qui a le cœur joyeux voit ses tensions intérieures diminuer : il n’est plus divisé en lui, avec un côté moi, un côté Dieu, et encore un autre côté pour les autres. La joie peut surgir de manière permanente : c’est ce que les mystiques appellent « la joie parfaite », qui n’est autre que « la joie de vivre retrouvée ».
La fête du jour
