separateurCreated with Sketch.

Un timbre à l’effigie de Pierre Schoendoerffer

Pierre Schoendoerffer
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Domitille Farret d'Astiès - publié le 24/09/18
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Le réalisateur français Pierre Schoendoerffer, né en 1928, aurait fêté ses 90 ans cette année. À cette occasion, La Poste propose un timbre à l’effigie de cet artiste singulier emblématique du film de guerre français.

Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi le vôtre.


Je donne en 3 clics

*don déductible de l’impôt sur le revenu

Ce lundi 24 septembre 2018, à l’occasion du 90e anniversaire de la naissance de Pierre Schoendoerffer, La Poste a émis un timbre à l’effigie de l’écrivain, scénariste et réalisateur, auquel sa ville natale a rendu hommage samedi 22 septembre dernier. La vignette montre son visage au premier plan avec, derrière, un paysage évoquant Diên Biên Phu.



Lire aussi :
Comment éduquer les jeunes âmes par le cinéma ?

Né à Chamalières (Puy-de-Dôme) dans une famille protestante, il rêve de devenir marin. À l’âge de 18 ans, il embarque comme matelot sur un petit chalutier. Il participe ensuite à la guerre d’Indochine, où il intègre le Service cinématographique des armées. Par la suite, il sera journaliste, réalisateur de cinéma et écrivain. Il est l’auteur de films tels que La 317e Section (1965), Le Crabe-tambour (1977), L’Honneur d’un capitaine (1982) ou encore Diên Biên Phu (1992). Homme de guerre et artiste, il rend compte aussi bien des événements historiques que des batailles qui se livrent dans le cœur de l’être humain.

“Je te demande l’inquiétude et la tourmente”

Dans une interview accordée à L’Express, en 2003, il se confie sur son art : « Je raconte des histoires puisées dans mon expérience. Je n’aime pas raconter des histoires d’amour, c’est terriblement privé. […] L’amour est un territoire secret, ma pudeur. Je ne peux pas l’expliquer, c’est inné, un héritage de ma famille depuis des générations ». Interrogé sur Blaise Pascal, l’un de ses maîtres à penser, il répond ceci : « Pascal, c’est le doute et l’inquiétude. Avant d’embarquer sur mon bateau suédois, j’ai entendu la prière d’un jeune officier des Forces françaises libres, tué en Cyrénaïque [il évoque très probablement André Zirnheld, auteur de la future prière du para, tué en Libye en 1942, NDLR], dans la poche duquel on avait retrouvé un poème. “Dieu, je ne te demande pas ce que tout le monde te demande. Je te demande l’inquiétude et la tourmente. Je te demande de me la donner définitivement car je n’aurai peut-être pas toujours le courage de te la demander. Car toi seul, Seigneur, donnes ce qu’on ne peut obtenir que de soi.” J’ai demandé à Dieu la même chose. Aujourd’hui, j’ai avancé en âge, mais je ne connais toujours pas la sérénité. Et j’ai peur de ne l’avoir jamais. C’est ma misère ; c’est ma croix”.


BOURVIL
Lire aussi :
Le catholicisme dans l’œuvre de Bourvil

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Tags:
Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant.