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Jimmy Durmaz, un chrétien d’Orient à la Coupe du monde de foot

Franck Durmaz

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Louis du Bosnet - publié le 19/06/18
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Il est l’un des habituels visages de Ligue 1, actuellement à l’œuvre sur les pelouses russes de la Coupe du monde. Jimmy Durmaz, joueur du Toulouse FC, dispute actuellement avec la Suède, sa première compétition d’envergure internationale.Pour accéder au plus haut niveau, ce gaucher réputé fin dribleur, a puisé sa force dans l’histoire personnelle vécue par ses propres parents, des chrétiens d’Orient immigrés il y a trente ans en Suède. « Mon père est turc et ma mère syrienne. Tous les deux ont fui la guerre au Liban avant de rejoindre l’Europe. Ma mère a sacrifié toute sa vie pour m’élever avec mes frères et sœurs », témoignait-il dans un reportage qui lui était consacré par la chaîne beIN Sports en octobre 2017.

« Son of god » et «Inri» tatoués sur la peau

Éduqué dans la foi orthodoxe, Durmaz fait aujourd’hui partie de ces joueurs qui évoquent sans détour leur religion. « À chaque fois que je vais dans une église, je suis détendu et calme. Tout le stress du quotidien disparaît ! Je prie souvent pour ma famille, afin que tout le monde soit en bonne santé. Je le fais avant chaque match, c’est très apaisant», aime-t-il rappeler.


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Sur ses multiples tatouages qui recouvrent une bonne partie de son épiderme, deux retiennent particulièrement l’attention. « Son of god » (fils de Dieu en français) et « Inri », l’acronyme de l’expression latine « Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum », visible sur les crucifix, ornent respectivement son cou et quatre des doigts de sa main gauche. Comme pour mieux rappeler son attachement à Dieu.

Il pourrait participer à éliminer l’Allemagne, championne du monde 2014

Après avoir pris le temps d’assurer le club toulousain de rempiler pour un bail d’un an en Ligue 1 — il a marqué le seul but du barrage retour face à Ajaccio en mai dernier —, celui qui connaît désormais les lieux de cultes chrétiens de Toulouse comme sa poche, a participé avec ses compatriotes suédois au stage de préparation d’avant Mondial, avant de rallier la Russie.


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Et s’il n’a pas pris part à la victoire des siens obtenue sans trembler contre la Corée du Sud (1-0) lundi 18 juin dans le groupe G, nul doute ne fait que le sélectionneur local Janne Andersson saura faire appel à ses qualités pour la suite de la compétition. Avec à la clé, l’espoir de réaliser un grand coup : celui d’éliminer les champions du monde en titre allemands, favoris à leur succession, dès la phase de groupes. La Suède affrontera l’Allemagne le 23 juin, puis le Mexique, quatre jours plus tard, à l’occasion de deux rencontres décisives pour la suite du tournoi.

Pour découvrir les dix joueurs de la Coupe du monde qui affichent leur foi, cliquez sur la première image :

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