Ce dimanche 20 mai, l’Église célébrera la Pentecôte. Mais saviez-vous que le 20 mai, on célèbre également nos sœurs les abeilles ? Cette année sera lancée pour la première fois la journée mondiale des abeilles.
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Nos amies noir et or ont bon goût. En 2013, une ruche a pris ses quartiers sur le toit de la sacristie de Notre-Dame de Paris, offerte par un apiculteur, Nicolas Géant. On en compte trois aujourd’hui. La capitale de l’Hexagone convient très bien à nos amies butineuses. En effet, la flore n’est pas saturée par les pesticides et engrais que l’on trouve si souvent dans les zones rurales, ce qui est tout à fait propice au travail de ces ouvrières du miel. Ces dernières appartiennent à la variété Frère Adam (ou Buckfast), du nom d’un moine bénédictin chargé des ruches au sein de l’abbaye de Buckfast (Angleterre). Elles sont réputées pour leur douceur, “vertu essentielles pour une apiculture urbaine”.
L’agglomération urbaine convient très bien aux abeilles
Saint Jean Chrysostome voyait dans cet insecte pollinisateur l’image du chrétien : “Portez vos regards sur l’abeille. Occupée sans relâche, elle travaille pour le service de l’homme autant que pour son propre usage […]. Ce qui fait la gloire de l’abeille, ce n’est pas d’être laborieuse, c’est de l’être pour le bien public.”
L’installation de ruches dans ce haut lieu du christianisme n’est pas anodine et sonne comme un rappel de “la beauté de la Création et la responsabilité de l’homme vis-à-vis d’elle”, souligne Notre-Dame de Paris sur son site. Les petites bêtes ont de quoi se régaler. Chacune d’entre elles butine quotidiennement environ 700 fleurs. Dans la capitale, entre squares, parcs et balcons fleuris, elles ont de quoi se sustenter. Le miel produit est ensuite distribué exclusivement aux équipes de Notre-Dame. De quoi mettre l’eau à la bouche…