La petite italienne Sara Mariucci, décédée tragiquement, en 2006, est au cœur d’une étude diocésaine prise très au sérieux.
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Les faits mystérieux survenus avant et après la mort tragique de Sara Mariucci, le 5 août 2006, suscite beaucoup d’émotion à Gubbio, en Ombrie, d’où la petite fille, de 3 ans est originaire. Depuis douze ans les autorités ecclésiastiques locales examinent les pièces apportées régulièrement au dossier de la petite Sara, contenant son histoire et les grâces reçues par son intercession depuis sa mort.
La fillette n’a pas l’âge pour aspirer à la béatification. Mais le diocèse de Gubbio prend très à cœur cette histoire, à commencer par le père franciscain Francesco Ferrari, l’homme clef de l’enquête, chargé de monter le dossier par l’évêque de l’époque des faits, Mgr Mario Ceccobelli. Sara Mariucci est née le 31 décembre 2002. Elle est décédée le 5 août 2006, électrocutée suite à un court-circuit provoqué par un jouet pendant des vacances avec ses parents. La veille, elle avait raconté à sa mère une rencontre qu’elle aurait eu quelques jours auparavant avec sa “maman Morena”, identifiée par la suite comme étant la Vierge noire de Copacabana – la “Virgen Morena” ou “Vierge de la Candelaria”, sainte patronne de la Bolivie…
Une vierge en Bolive
Jamais Anna n’avait entendu parler de cette “Morena” et personne, dans sa famille, ni parmi leurs amis, ne portait ce nom. Cette histoire la trouble. Elle la rapporte à son époux. Le lendemain matin, alors qu’ils sont sur la plage, la petite fille reparle de cette “maman Morena” qu’elle chérit et qu’elle est prête à suivre en quittant sa propre maman, avait-elle commenté la veille. Quelques minutes plus tard, le court-circuit fatal. Les secours arrivent, mais il n’y a plus rien à faire, la petite Sara décède. Un drame épouvantable. Ses funérailles ont lieu le 7 août à Gubbio.
Le lendemain des funérailles, Michele, le papa de Sara, décide de faire des recherches sur internet. Il veut savoir d’où vient ce nom “Morena”. Il découvre alors qu’en Bolivie, à Copacabana très exactement, il existe un sanctuaire consacré à la “Virgen Morena”, dont c’était justement la fête le 5 août, jour du drame. C’est décidé, en septembre 2006 la famille s’envole pour un pèlerinage au sanctuaire. Elle en reviendra avec une statue de la “Virgen Morena” pour leur paroisse, à Gubbio.
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Mais cet épisode n’est pas le seul événement troublant. Depuis la mort de Sara, des guérisons inexplicables se manifestent selon plusieurs personnes venues prier sur sa tombe. Une femme en particulier, Antonella M, serait guérie d’un cancer à la moelle épinière après avoir vu la Vierge avec Sara, juste devant la pierre tombale en granit. La femme devait se faire opérer. Mais au moment de l’opération, plus de trace de tumeur. De nombreux témoignages de cet ordre ont été examinés depuis.
L’enquête relancée
Aujourd’hui, le nouvel évêque de Gubbio, Mgr Luciano Paolucci Bedini, a pris l’affaire en main. Il a confirmé à Aleteia que le diocèse suit avec grande attention l’évolution de la situation et attend avant de se prononcer officiellement. Pour son prédécesseur, Mgr Mario Ceccobelli, la petite Sara n’a pas été manipulée mais a vécu une “vraie” rencontre. Interrogé sur les présumés miracles ou guérisons attribués à la fillette, il confirme que beaucoup de personnes viennent demander une grâce sur sa tombe et que des faits extraordinaires sont effectivement signalés. “Le temps nous aidera à comprendre ce qui se passe…”, dit-il. En attendant, son père et sa mère sont devenus des témoins de cette histoire pour venir en aide aux personnes qui souffrent, des personnes qui ont peut-être perdu, comme eux, un enfant dans un drame comme celui vécu par Sara.
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