Dylan, un petit garçon anglais de 2 ans qui était en train de mourir a bouleversé ses médecins. Stupéfaits, ils ont constaté sa complète guérison. Pour ses parents, c’est “le miracle de Pâques”.
Tout commence en 2016. Les parents de Dylan Askin, 2 ans, apprennent que leur petit garçon de 2 ans est tombé dans le coma, atteint par une forme rare et aiguë du cancer des poumons. À ce moment là, les médecins de l’hôpital Queens Medical Hospital de Nottingham (Grande-Bretagne) sont formels. Ils indiquent que Dylan ne survivra pas et recommandent de débrancher les appareils qui le maintenaient en vie. Effondrés, Mike, 36 ans et Kerry, 29 ans, comprennent qu’il n’y avait plus d’espoir pour leur fils.
Dylan n’avait pas le droit de survivre
Le diagnostic est sans équivoque : les kystes du cancer détruisent les poumons de Dylan à une vitesse terrifiante. Il n’est pas capable de respirer. Il faut le ventiler artificiellement. Les médecins ne connaissaient aucun traitement qui puisse sauver l’enfant. Les résultats des examens médicaux sont cruels : 80% de ses poumons sont atteints par le cancer. Des infections bactériennes et des pneumonies s’ajoutent au triste tableau. Pour les médecins, l’acharnement thérapeutique n’a pas de sens.
La situation est si dramatique que la décision que l’on attend d’eux, c’est de savoir à quelle date il faudra “débrancher” Dylan. Les parents sont révoltés, mais finissent par se résigner. Ils donnent leur accord. Interrogés plus tard par le journal britannique The Telegraph, ils confient qu’à ce moment là, la vue de Dylan en train de souffrir leur est insupportable : « La seule chose que nous pouvons faire, c’est d’essayer de lui dire adieu d’une belle manière. »
Baptême pour dire adieu
Alors le 25 mars 2016 toute la famille et les amis se retrouvent autour du petit garçon. Ses parents ont demandé à un prêtre de le baptiser. Ce jour-là, le bruit du respirateur accompagne la cérémonie. Personne ne s’est vraiment rendue compte que c’est aussi… le Vendredi saint. La date pour débrancher Dylan a été fixée à deux jours plus tard. Le moment venu, Mike et Kerry entourent leur enfant en le tenant chacun par la main. L’infirmière, comme la procédure l’exige, a déjà commencé à injecter des médicaments pour apaiser la douleur du bambin.
Pendant ce temps, le médecin regarde attentivement les moniteurs indiquant le travail du cœur et la respiration. Soudain, son visage se transforme alors qu’il regarde les paramètres qui s’affichent. Il se met à les lire à haute voix. Sans bien comprendre les informations dont il est question, les parents de Dylan se rendent compte qu’il se passe quelque chose… Et de fait, dans les heures qui suivent, Dylan manifeste de premiers mouvements. Il commence à se réveiller. Son cœur bat de façon stable. Surtout, sa respiration redevient normale.
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Le médecin donne l’ordre de stopper immédiatement la procédure. Autour de lui, la famille de Dylan est, on le devine, sous le choc. Kerry se met à pleurer. L’état de Dylan est stable, l’enfant respire de mieux en mieux et continue de se réveiller lentement. Nous sommes alors le Dimanche de Pâques. Les jours suivants, la santé de Dylan continue de s’améliorer de façon spectaculaire. À tel point que le 16 mai, le petit garçon peut même rentrer chez lui et continuer une série de chimiothérapies.
Deux ans plus tard, à Pâques 2018, les parents de Dylan partagent leur bouleversante histoire avec les médias : « Notre fils est un miracle de Pâques. Il a fait comme Jésus. Après la souffrance et la mort, il est ressuscité. Pour notre famille, Pâques signifiera pour toujours une double résurrection », dit aujourd’hui sa mère.