Saint François d'Assise l'aurait sûrement signée sans difficulté. Mais le Poverello n'est pas à l'origine de cette prière connue dans le monde entier et qui débute par « Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix ». On la doit en réalité à un auteur anonyme du début du XXe siècle. Son contenu et son titre original, « Prière au Sacré-Cœur » ne permet pas dans les faits de pouvoir en douter.
Le succès de cette prière demeure néanmoins principalement dû à l’attribution de la prière à saint François, erreur vieille de plusieurs décennies. Elle l'est aussi par la richesse de son contenu conjuguée à une authentique simplicité. Traduite dans toutes les langues ou presque, de très nombreux chants sont inspirés d’elle. Elle est quasiment devenue la prière officielle des scouts et des familles franciscaines ; les anglicans la considèrent comme la prière œcuménique par excellence ; des églises et des congrégations protestantes sont allées jusqu’à l’adopter comme texte liturgiques. Aleteia se devait de la proposer à ses lecteurs.
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix!
Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette ta lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.O Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé…qu’à consoler
à être compris…qu’à comprendre
à être aimé…qu’à aimerCar
c’est en donnant…qu’on reçoit
c’est en s’oubliant …qu’on trouve
c’est en pardonnant…qu’on est pardonné
c’est en mourant…qu’on ressuscite à la vie éternelle.
Pratique