Bien que les chiffres varient, on dit que la Bible est le livre le plus vendu et le plus diffusé au monde. Traduite quasiment dans toutes les langues, premier livre jamais imprimé, la Bible est un ouvrage universel. Tout le monde ou presque en possède une ou en a déjà lu des passages, mais peu connaissent l’origine de son nom.
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Le mot français « bible » vient du latin biblia, lui-même dérivé du grec biblion (βιβλίον) qui signifie tout simplement « livre ». Il semblerait que très tôt, dès le IIIe siècle environ, les saintes Écritures aient été compilées par les chrétiens sous un même intitulé grec Ta Biblia (τὰ βιβλία), un substantif au pluriel signifiant « les livres », soulignant les origines multiples de ce corpus de textes sacrés. Au fil des siècles, deux expressions furent donc parallèlement utilisées pour désigner les Écritures :biblia sacra (livres saints) en latin, et biblia to hagia (les livres saints) en grec.
Il peut sembler étonnant qu’un livre aussi sacré que la Bible porte un nom aussi prosaïque. Cependant, il faut avoir à l’esprit qu’à l’origine, cette appellation avait vocation à désigner les Écritures non pas comme un livre, mais comme le livre par excellence. C’est le livre parmi les livres, le plus grand livre qui soit.
Le mot biblia, qui était donc un pluriel en latin et en grec, est devenu singulier en français pour désigner le livre qui regroupe lui-même de nombreux livres. Les catholiques en reconnaissent 73, allant de la Genèse à l’Apocalypse. La Bible est donc à elle seule une véritable bibliothèque !

