On a tous joué à “trouver le plastique” dans nos objets du quotidien. Et il n’y a pas à chercher loin, du stylo aux boutons, sans oublier le clavier sur lequel votre serviteur rédige son article, ce matériau est présent partout… Mais on peut en limiter l’usage, le temps du Carême. Cette démarche demande de l’astuce, le souci du détail et quelques renoncements.
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L’équipe d’Église verte, le label écolo des paroisses, rappelle que la première chose à faire pour entamer la démarche est de terrasser le démon identifié par Bernanos : “Le démon de mon cœur s’appelle : à quoi bon ?” Non pas que le plastique soit fondamentalement démoniaque, mais il se trouve qu’il est tellement associé au tout-jetable, à terme à la “culture du déchet”, qu’en limiter l’usage revient automatiquement à interroger nos actes de consommations quotidiens.
Lentilles à la poignée et oranges sans leurs peaux
On se souvient du tweet ironique de la publicitaire Nathalie Gordon réagissant à des oranges épluchées, emballées dans du plastique : “Si seulement la nature avait trouvé un moyen d’emballer ces oranges, nous n’aurions pas besoin de gaspiller autant de plastique pour les couvrir”.