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La vie n’est pas un marathon, mais une série de sprints

KOBIETA ODPOCZYWA W DOMU
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Zyta Rudzka - Marzena Devoud - publié le 09/02/18
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Ce qui est essentiel, c’est de savoir prendre un grand bol d’air entre chacun d’entre eux, afin de se ressourcer et trouver des moments de silence.  

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Constance a 32 ans. Coach sportif, elle est mère de trois enfants. Elle est aussi, de son propre, aveu, un vrai volcan d’énergie. Elle parle beaucoup, elle gesticule dans tous les sens. Dans l’épreuve, elle a trouvé dans la prière de quoi se ressourcer, et surtout de trouver une grande paix intérieure : “Pendant plusieurs années mon père était très malade, raconte-t-elle. Je me suis rapprochée à ce moment-là de Dieu en cherchant sur le web des prières pour la guérison. Certaines m’ont beaucoup apaisée. Mais maintenant, alors que tout va bien, je n’arrive plus à retrouver la paix intérieure. Mes pensées courent dans tous les sens. Je me rends compte qu’au lieu de prier, les problèmes urgents à gérer défilent sans arrêt. J’ai honte de ce chaos dans ma tête. J’aimerais tellement me confier à Dieu,  m’abandonner à lui… Mais j’ai le sentiment d’être toujours dérangée, jamais disponible, trop facilement stressée par des choses futiles”.

Le GPS spirituel

Lors de la maladie de son père, Constance a trouvé un bon système de navigation personnelle. Elle en est persuadée, ce sont les prières qui lui ont procuré une grande force intérieure. Elles ont contribué, grâce à Dieu, à la guérison de son père. Pourtant, elle a bien conscience que ses prières étaient plus des demandes motivées par ses peurs et son désarroi et qu’elles ne provenaient pas d’une expérience religieuse profonde.


JENE FEMME STRESSE
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Maintenant que la vie a repris son rythme normal, Constance a du mal à retrouver le bon chemin vers la paix intérieure. Elle ne sait plus si elle doit aller préparer le dîner, organiser les vacances  de Pâques de ses enfants ou parler avec Dieu. Alors, plutôt que de savoir consacrer du temps à la vie spirituelle, elle culpabilise. Un comble pour un coach sportif. Constance a besoin d’apprendre elle-même à bien se caler dans ses propres starting-blocks spirituels… sans risquer de faux départ !

Le marathon des tâches domestiques

À la maison ou au travail, nous sommes souvent dans un marathon permanent. Parfois à tel point que nous en devenons dépendantes. Cependant une vie harmonieuse, n’est pas un marathon, mais une série de sprints, selon Jim Loehr et Tony Schwartz, deux experts reconnus en gestion du stress. Ils sont notamment les coachs psy de grands sportifs. Ce sont eux qui ont créé le concept de “l’athlète en entreprise” en soulignant que cela concerne aussi les femmes au foyer. 

Selon eux, dans notre vie quotidienne le rythme du marathon permanent provoque bien souvent une faille dans la gestion du stress. Il génère l’épuisement et le manque d’énergie. Nous nous fatiguons plus vite, nous n’arrivons plus à nous concentrer, nous avons de plus en plus de mal à passer d’un quotidien hyperactif à des instants plus contemplatifs.


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Or, selon eux, pour avoir une meilleure concentration, ils affirment qu’il faut plutôt travailler en mode sprint. C’est à dire qu’il faut alterner des périodes d’activité intense avec des périodes de récupération afin d’être à nouveau opérationnel pour réaliser une tâche ou un effort. Se reposer plus souvent permet de retrouver une bonne forme plus vite. Il en est de même pour la pratique spirituelle : si une longue méditation est trop difficile pour nous, essayons plutôt les sprints !

La série des sprints “spi”

Certaines personnes ont reçu le don d’une relation très proche avec Dieu. Ils peuvent l’expérimenter dans des circonstances très diverses : dans le métro, en promenant leur chien, en cuisinant un plat ou même en faisant le ménage. Chapeau. Pour elles, ces petits instants de méditations ne perdent rien de leur sublimité. Ils restent importants et pleins de signification car ils sont une expression très personnelle de leur foi.

En poursuivant les conseils de ces deux coachs américains, pourquoi ne pas imaginer l’exercice suivant : créer un geste qui nous “branche” sur un mode de silence intérieur. Par exemple : pencher la tête, ou poser le bouts de ses doigts sur les yeux fermés. C’est encore plus efficace si nous associons ce geste à une musique qu’on aime, un chant religieux par exemple, qui peut être toujours le même parce qu’il a pour nous une connotation positive.


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Au bout de quelque temps,  ce geste deviendra un réflexe qui permettra, dans des situations très stressantes, de retrouver la paix intérieure. Toujours et partout, dès que nous aurons besoin de passer en “mode contemplatif”. Retenez votre souffle et expirez en comptant jusqu’à quatre. Cet exercice classique peut nous permettre de créer notre zone de prière avec beaucoup d’efficacité. On peut le pratiquer en toutes circonstances, même au volant de sa voiture, quand on est pris dans un bouchon interminable qui risque de nous faire exploser à tout moment en crise de nerf.

L’effet secondaire de la gratitude

Et pourquoi ne pas y ajouter une dose de gratitude ? Des études dirigées par le professeur Robert A. Emmons, de l’Université de Californie, prouvent que les personnes qui expriment de la gratitude vivent mieux d’un point de vue émotionnel et social. Elles ont plus d’énergie, résistent mieux aux échecs, savent se mobiliser mieux sans entrer dans la dépendance de la compétitivité destructrice.

Il est important de faire régulièrement l‘examen de notre vie, en identifiant quels en sont ses points les plus lumineux et les plus positifs. Cette recherche n’est pas une négation des problèmes. C’est un réflexe vital d’hygiène psychique. Grâce à cet examen de nos moments positifs, nous nous sentons plus heureux, moins sujets au stress, aux angoisses et aux changements d’humeur. La gratitude, n’est-ce pas une belle inspiration pour notre prochaine prière !

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