La start-up américaine Nextdoor exporte en France son nouveau modèle de réseau social à partir du 1er février. Elle veut mettre en relation les habitants d’un quartier autour du partage d’informations d’ordre pratique et quotidien.La magie des géants de la communication virtuelle, Facebook, Twitter, Instagram ne fait aucun doute. À partir du 1er février, Nextdoor, une start-up lancée aux États-Unis en 2010, allonge la liste des réseaux sociaux présents sur le web français. Comment pourrait-elle se démarquer face aux stars de la communication connectée ? Nextdoor vise tout simplement un autre type de communication. Le but n’est plus d’échanger des nouvelles avec des amis à l’autre bout du monde, mais de favoriser la communication de proximité, qui ne parait plus aussi évidente qu’autrefois.
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À mi-chemin entre Facebook et Leboncoin, le nouveau réseau propose une prestation basée sur la collaboration dans le voisinage. Après une inscription simple et gratuite, les habitants d’un même quartier ont accès à une plateforme où ils peuvent poster des informations concrètes et de vie pratique quotidienne. La plateforme dispose d’outils adaptés pour simplifier la vie des citoyens en leur permettant de s’échanger des bons plans, de se prévenir des désagréments éventuels liés à une fête à venir, ou de demander un service occasionnel à un voisin bricoleur !
Une manière d’aller à la rencontre des autres ?
À l’heure où plus de 17% des Français ne connaissent pas leur voisins, le réseau offre la possibilité de les rencontrer à l’occasion d’une entraide simple sur un principe de volontariat, sans intrusion dans la vie privée des uns ou des autres. Nextdoor revendique être utilisé aujourd’hui dans près de 185 000 quartiers à travers le monde et permettre l’échange de près de 40 millions de messages chaque jour rien qu’aux États-Unis. La France est le quatrième pays dans lequel la plateforme se lance. Son fondateur, Nirav Tolia, a confié au JDN que 4000 quartiers avaient été identifiés dans l’hexagone.
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“Avec Nextdoor, notre objectif était donc d’utiliser la technologie comme une solution, non pas pour remplacer les rencontres dans la vie réelle, mais au contraire pour les faciliter et pour renforcer ces relations de voisinage” précise Nirav Tolia. Évidemment, Nextdoor reste un outil et ne se substitue pas à la courtoisie entre voisins sur le pas de nos portes. L’entreprise n’est d’ailleurs pas la première à avoir eu l’idée de s’emparer de cette problématique d’entre-aide dans le voisinage. Voisins Vigilents pour prévenir de l’insécurité, ou Smile, sont d’autres alternatives plus anciennes pour une collaboration active de proximité.
Catholiques et connectés à NextDoor, soyez créatifs ! Pourquoi ne pas y trouver l’occasion de glisser les horaires de messe de la paroisse ou de proposer au voisins de venir à la Vigile de Pâques ? Histoire de témoigner discrètement mais surement… !