Dieu tout-puissant, tu nous demandes de préparer le chemin de ton Fils ; ne permets pas que la fatigue nous abatte, alors que nous attendons la venue bienheureuse de celui qui nous rendra les forces et la santé.
Sous nos latitudes occidentales, le temps de l’Avent correspond au creux de l’hiver. Approchant du solstice, la durée du jour se réduit pendant que le mercure descend dans les thermomètres. Il est à craindre que notre moral et notre énergie ne suivent le même chemin. La liturgie ne nous laisse pas nous enfoncer dans le marasme ambiant, et la collecte du jour, s’adressant à Dieu tout puissant lui demande : « Ne permet pas que la fatigue nous abatte. »
Préparer les chemins du Seigneur suppose une énergie que nous ne saurions puiser en nous-mêmes. C’est le Seigneur qui la communique. Le Christ qui vient est celui qui « nous rendra les forces et la santé » affirme encore la collecte. Elle se réfère à l’Évangile selon saint Luc, où juste avant l’enseignement des béatitudes, la foule « cherchait à toucher Jésus, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait » (Luc 6, 19). Retrouver force et santé nous dispose à écouter et mettre en pratique la parole du Seigneur.
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La fête du jour