Ce livre, indique le haut prélat, facilite l’étude de l’œuvre de ce pontife en chassant "l’hypothèse du complot" autour de sa mort. Cet ouvrage retranscrit notamment un témoignage de sœur Margherita Marin, une des deux religieuses à avoir découvert le corps du souverain pontife le 28 septembre 1978. Dans ce document également publié par Avvenire, la religieuse déclare que le pontife avait été retrouvé dans son lit, semblant dormir et avec un "léger sourire".
Ce livre, salue le secrétaire d’État, éclaircit ainsi quelques points "restés dans les limbes, amplifiés et travestis" sur la mort du 263e pape. Et permet donc, note-il avec satisfaction, d’ouvrir la voie à de nouvelles études sérieuses sur l’œuvre d’Albino Luciani, dégagées de "l’hypothèse du complot" et des "illusions".
Son enseignement sur la miséricorde et la tendresse de Dieu
Bien que n’ayant siégé que 33 jours sur le trône de Pierre, écrit le cardinal Parolin, Jean Paul Ier a renforcé le désir d’une "Église conciliaire proche de la douleur des gens et de leur soif de charité". Il s’agissait d’un pasteur proche du peuple de Dieu, avec "une extraordinaire sensibilité culturelle et sociale". Ainsi, tout en étant "ferme sur l’essentiel de la foi" et dans son gouvernement de l’Église, Jean Paul Ier a su manifester "proximité, humilité, simplicité+".
Et quarante ans après son bref pontificat, son enseignement sur la miséricorde et la tendresse de Dieu reste "plus que jamais actuel", souligne le "numéro 2" du Saint-Siège. Écrit par la vice-postulatrice de la cause en béatification de Jean Paul Ier, cet ouvrage doit paraître en Italie le 7 novembre prochain.