Le pape François est arrivé ce mercredi 6 septembre à Bogota, en Colombie, première étape de son 20e voyage apostolique. Retour sur sa première journée dans la capitale colombienne. Le souverain pontife a été accueilli hier après-midi à sa descente de l’avion par Juan Manuel Santos, le président de la République de Colombie. Le successeur de Pierre s’est ensuite dirigé vers le centre-ville en papamobile ouverte. Tout au long du trajet, il a été salué par la foule massée pour l’apercevoir.
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“Un voyage un peu spécial”
Le pape François a prononcé un premier discours à la nonciature de Bogota où il séjourne dans lequel le pontife a salué “l’héroïsme” des jeunes Colombiens. “Merci beaucoup pour la joie que vous manifestez, pour l’effort que vous avez réalisé, et pour le chemin que vous êtes en train d’effectuer, cela s’appelle de l’héroïsme”, a déclaré le pontife après avoir reçu des cadeaux et écouté des jeunes chanter.
La visite du pape François en Colombie, qui a soutenu l’accord de paix signé l’année dernière avec la guérilla des Farc, débute quelques heures après le premier cessez-le-feu bilatéral jamais conclu avec l’ELN, dernière rébellion encore active. Il s’agit d’ “un voyage un peu spécial parce qu’il s’agit d’un voyage pour aider la Colombie à aller de l’avant sur le chemin de la paix”, a indiqué pendant son vol le souverain pontife.
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Ce jeudi 7 septembre, le souverain pontife a rendu visite au président de la République et aux autorités colombiennes au Palais Nariño et a célébré une messe dans le parc Simon-Bolivar, dans la banlieue de la capitale.
Bien que les progrès pour réconcilier le gouvernement et les Farc aient été considérables ces derniers mois en Colombie, le souverain pontife a insisté dans son discours adressé aux autorités colombiennes sur la nécessité de ne jamais s’arrêter de chercher la paix, qui est selon lui “un travail toujours inachevé”. Il a également rappelé qu’il était impératif de ne pas négliger la voix des laissés-pour-compte : “Le respect sacré de la vie humaine, surtout la plus faible et sans défense, est une pierre angulaire dans la construction d’une société sans violence”.