Après la pause estivale, le Saint-Père a repris ses audiences générales sur l’espérance chrétienne ce mercredi 2 août.
Après une pause en juillet, le pape François a repris ses audiences générales en accueillant, ce mercredi 2 août, environ 7 0000 pèlerins et fidèles dans la salle Paul VI au Vatican, en raison des fortes températures estivales. Parti de la symbolique des vieilles églises d’occident — « où se couche le soleil, où meurt la lumière »— tournées structurellement vers l’Orient – « où les ténèbres sont vaincues par la lumière de l’aurore, rappel du Christ, soleil surgi d’en haut à l’horizon du monde » – le Saint-Père a repris le fil de ses catéchèses sur l’espérance chrétienne qui, a-t-il rappelé, à travers la « grâce du baptême », donne aux générations futures les raisons de vivre.
La vie de l’Église est « contagion de lumière »
« Par la grâce du Christ reçue dans le baptême, les chrétiens sont des hommes et des femmes qui croient que Dieu est Père ; que Jésus est descendu parmi nous ; que le Saint-Esprit œuvre sans cesse pour le bien de l’humanité et du monde : c’est cela la lumière, l’espérance qui nous réveille chaque matin ! », a développé le souverain pontife. En recevant le baptême et lui étant fidèle, a-t-il poursuivi dans sa catéchèse résumée en français, le chrétien devient vraiment « porteur de Jésus » dans le monde, surtout « pour ceux qui traversent le deuil, la détresse, les ténèbres et la haine ». Et de souligner alors le « très beau signe de la liturgie baptismale » pour souligner l’importance de cette lumière à transmettre aux autres : la remise aux parents si le baptisé est un enfant — ou au baptisé lui-même s’il est un adulte — du cierge dont la flamme est allumée au cierge pascal, signe de « la lente propagation de la résurrection de Jésus dans la vie des chrétiens ». La vie de l’Église est « contagion de lumière », a souligné le Pape : « Plus les chrétiens l’auront en eux, plus la vie de l’Église sera vivante ».
Qui se souvient de la date de son baptême ?
La plus belle exhortation à se faire alors mutuellement est de ne jamais perdre « le souvenir de notre baptême », jour de notre « deuxième naissance » après celle à « la vie naturelle », a rappelé le Pape. Mais voilà, combien parmi tous les chrétiens se souviennent de la date de leur baptême ? « Pensez-y et si vous ne vous en souvenez pas, voici un devoir à faire en rentrant chez vous : allez chez votre mère, chez votre père, chez votre tante, votre oncle, votre grand-mère, votre grand-père, et demandez-leur : “Quelle est la date de mon baptême ?” Et ne l’oubliez plus ! », a-t-il recommandé une seconde fois, au terme de l’audience.
En saluant les pèlerins de langue française, venant en particulier de France et de Haïti, le Saint-Père a souhaité aux fidèles et pèlerins de profiter de leurs vacances pour repenser à leur baptême, pour « regarder vers la lumière » de l’espérance de Dieu, à transmettre autour d’eux.

Lire aussi :
Pape François : retour sur six mois de catéchèses consacrées à l’espérance chrétienne