separateurCreated with Sketch.

Que faire en cas de piqûre de méduse ?

Méduse dans l'eau
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Louise Gauthier - publié le 17/06/17
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Chaque année désormais, les méduses envahissent les plages et perturbent la baignade des vacanciers. Fascinantes créatures marines, il faut cependant se méfier de leurs piqûres venimeuses…L’homme y est probablement pour beaucoup dans la prolifération des méduses dans les océans. Deux causes plausibles sont d’ailleurs souvent avancées : la surpêche qui aurait débarrassé les méduses de leurs principaux prédateurs (thons et tortues) et le changement climatique. Il faut désormais composer entre baignade et vigilance pour ne pas faire de mauvaise rencontre…

Comment éviter les méduses ?

En premier lieu, l’important est de bien connaître la zone de baignade et de savoir si la plage est envahie par les méduses. Sur place, dans les zones surveillées, la présence de méduses peut être signalée par des écriteaux (parfois électroniques) ou par les maîtres nageurs. Il existe par ailleurs des applications smartphone comme Alerte Méduses pour iPhone, qui permettent de consulter et partager la position des méduses. Sur Internet, vous retrouverez également une carte interactive précisant la présence ou l’absence de méduses.

Les côtes françaises sont principalement occupées par trois espèces de méduses, urticantes mais pas mortelles : Pelagia noctiluca (très vénéneuse) en Méditerranée, Aurelia dans la Manche, et Rhizostoma en Atlantique. Des bancs entiers de méduses sont observés sur plusieurs kilomètres et certaines s’approchent de façon inhabituelle des eaux chaudes et peu profondes des rivages. La Sicile, la Sardaigne, Malte, le Liban et Israël sont les zones les plus massivement touchées par le phénomène. Selon l’intensité de la prolifération, certaines zones s’équipent de barrages flottants à filets afin de créer des espaces de baignade à l’abri des méduses, tandis que d’autres interdiront carrément l’accès à la plage à cause d’un trop grand risque.

Si lors d’une promenade, vous découvrez des méduses échouées sur le sable, gardez-vous bien de vous en approcher. Même si la méduse est décédée depuis plusieurs heures, son venin peut encore être actif. Il ne faudra pas non plus laisser vos proches, particulièrement les enfants, toucher des objets à proximité, comme des morceaux de bois qui pourraient avoir été en contact avec la méduse.

Que faire en cas de piqûre de méduse ?

Chaque année, 150 000 piqûres de méduses sont enregistrées en Méditerranée et des lésions plus ou moins sévères sont constatées. Des filaments urticants entrent en contact avec la peau par l’intermédiaire des tentacules de la méduse. Une sensation de décharge électrique, d’intense brûlure puis des démangeaison se font ressentir. Si la piqûre peut être très douloureuse, elle est néanmoins heureusement bénigne dans la plupart des cas (en l’absence d’allergie).

Lorsque vous avez été piqué, la méduse aura déposé sur votre peau des cellules urticantes, dont il va falloir vous débarrasser. Commencez par sortir calment de l’eau et rincez la blessure avec de l’eau de mer (surtout pas d’eau douce ou d’autres produits qui réveilleraient la brûlure). Si des particules de tentacule se sont déposées sur la peau, retirez-les à la pince à épiler. Ne touchez jamais directement la zone blessée, vous risqueriez de propager les piqûres sur vos mains. Recouvrez la blessure de sable, et laissez le sécher afin de piéger les derniers fragments. Retirez délicatement le sable à l’aide d’un objet faisant office de racloir (carton, carte, bois etc.), sans frotter. Rincez à nouveau à l’eau de mer. Du paracétamol et de l’antiseptique pourront soulager la douleur et prévenir l’infection.

Si des maîtres nageurs sont présents sur le lieu de la baignade, n’hésitez pas à faire appel à eux, ils seront sûrement équipés et sauront vous guider. Sachez que la douleur disparaît généralement au bout de 24 heures, et que les lésions cutanées peuvent persister plusieurs jours. Si d’autres symptômes apparaissent, tels que maux de tête violents, vomissements, œdèmes ou malaises, la consultation d’un médecin s’impose pour surveiller et traiter le sujet.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Tags:
Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)