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Le paradis, c’est les autres

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© Antoine Besson

Dans la vallée du jeune Mékong.

Antoine Besson - publié le 13/06/17

Antoine Besson, d'Enfants du Mékong, dévoile le témoignage d'Anne, une membre de l'association qui œuvre auprès des plus pauvres dans l'Himalaya.

On a tous besoin des autres. « D’un plus petit que soi » dirait La Fontaine. Cela paraît souvent une évidence. C’est encore plus vrai dans le monde caritatif ou humanitaire. Mais au cœur de l’action, il est parfois difficile de prendre le recul nécessaire pour se rendre compte que l’on n’est pas seul.

Je le sais je vous l’ai déjà dit ici, nos Bambous [les volontaires envoyés sur le terrain par l’association, ndlr] sont extraordinaires. Mais croyez le sincèrement, notre émerveillement face à ces étudiants et ces jeunes professionnels qui s’engagent ne cesse jamais. J’en veux pour preuve ce message que nous avons reçu à Asnières il y a peu d’une Bambou perdue au fin fond de l’Himalaya. Dans une mission de solitude parfois éprouvante, elle a voulu nous écrire combien la famille Enfants du Mékong était importante pour elle :

« Chers “collègues”, Avant-hier, mon dernier jour avant de quitter la vallée de la Saluen, je suis allée rendre visite à une famille avec Joseph, notre RP. C’était la première fois que j’allais voir cette famille, dans la ville de Gongshan. J’ai visité plusieurs maisons de filleuls, mais c’était la première fois que la pauvreté me marquait autant. Fu Lai vit avec sa sœur et ses parents dans une petite cabane sombre, au toit très bas, sans pièce à vivre et dans un bazar sans nom. La mère est aveugle et le père, très âgé, est de plus en plus malade. Je me suis sentie vraiment démunie face à cette famille et cette pauvreté. Alors, dans ma tête, j’ai remercié la marraine (à qui je viens d’écrire) et Enfants du Mékong. Merci à vous tous d’apporter votre part pour aider ce petit garçon. Nous qui sommes sur le terrain, nous n’avons certes pas de baguette (enfin, celle qui se mange), de tartes flambées, de fromages… mais nous recevons les mercis des familles. Et les parrains ont nos mercis. Du coup je me suis dit que vous, vous n’en aviez peut-être pas tant que ça, des mercis. Alors aussi naïf que ce soit, je voulais vous remercier car grâce à vous tous, je ne me suis pas sentie totalement impuissante en découvrant la vie de cette famille. Merci pour ces belles choses que vous faites. Bien bien sincèrement. Anne. »

Merci à tous et particulièrement à nos Bambous de rendre de telles histoires possibles.

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