La scène du théâtre Saint- Léon, à Paris, accueillera une représentation du spectacle Tobie et Sarra le 2 juin.
L’épisode relaté dans le spectacle est méconnu. Deux siècles après l’histoire de Jonas, Ninive (aujourd’hui Mossoul), capitale de l’empire Assyro-Chaldéen, riche et prospère, est retombée dans le péché qui lui avait naguère valu le courroux de Dieu. Elle a déporté Israël et le soumet à un dur esclavage. Un homme juste, Tobeit, s’efforce malgré l’oppression, de conserver les valeurs qui sont l’âme de son peuple. Il n’a qu’un fils, Tobie, son épouse Hanna, et un chien facétieux, Caleb.
Le jour de la fête de Pentecôte (Shavouot pour les juifs), il charge son fils d’aller inviter un pauvre pour partager le repas familial. Mais la milice de la ville vient d’assassiner l’un des membres de la communauté juive. Comme l’Antigone de Sophocle, Tobeit décide de l’enterrer malgré l’interdiction royale. Le soir, en rentrant chez lui, il se couche et reçoit dans les yeux des excréments d’oiseaux, qui le rendent aveugle pour quatre ans.
La situation est plus que critique. Il décide d’envoyer Tobie récupérer une somme d’argent laissée en dépôt chez un parent lointain. Pour cela, Tobie doit faire halte à Echbatane chez Ragouël et Edna, des membres de la tribu des fils de Nephtali déportés à Ninive. Sarra, leur fille unique, est victime d’un démon qui fait mourir tous ses prétendants sur le seuil de la chambre nuptiale. Ses parents et elle sont désespérés, quand Tobie, le chien Caleb, et un mystérieux guide nommé Azarias frappent à la porte… Toute l’histoire bascule alors vers la lumière. Tobie, grâce aux recommandations d’Azarias — qui est fait l’ange Raphaël — réussit à libérer Sarra de sa malédiction et l’épouse.
“Cette représentation de Tobie et Sarra le 20 mai au Théâtre André Malraux de Rueil-Malmaison semblait un véritable « challenge » comme on me l’avait en effet souvent répété, avec force ironie… Mais ce spectacle est plus qu’un challenge : c’est la folie d’un mariage entre, d’une part, la beauté de ses textes et de son histoire, la beauté de la musique et de voix sublimes, la beauté de la Parole et de la profondeur de la Foi et, d’autre part, une représentation pleine d’humour et de talent sous la forme d’une comédie musicale qui pourra sembler ‘ordinaire’ à d’aucuns. Folie d’un mariage qui devient pourtant fécondité, qui nous porte dans ce que Dieu peut nous donner de plus beau : nous sommes mus par quelque chose qui nous dépasse, mystère…”.
Informations pratiques :
- Tarif : 24 euros pour les adultes et 12 euros pour les enfants (-18 ans)
- Le CD du spectacle est en vente chez Rejoyce.
- Les autres dates
- 6 octobre 2017 : Saint Cloud
- 10 et 24 novembre 2017, 12 janvier 2018 : Paris, Théâtre St Léon.