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Vocation et discernement : ces lieux où mûrit le désir de servir Dieu

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Sylvain Dorient - publié le 07/05/17
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Les foyers de vocations proposent aux jeunes hommes qui se posent la question du choix du sacerdoce un temps de discernement. À découvrir en ce dimanche 7 mai, journée mondiale de prière pour les vocations.La vocation sacerdotale n’attend pas le nombre des années. De tous jeunes adolescents se posent la question : “Et si j’étais appelé ?”. Les foyers de vocation ont précisément été créés pour qu’ils puissent envisager leur avenir, en toute liberté. Ceux qui habitent ces foyers suivent une scolarité classique, à laquelle s’ajoutent des temps d’études et des activités sportives et culturelles, on leur propose aussi la messe, et des temps de prières. Ces adolescents peuvent être accompagnés par un père spirituel, l’un des prêtres de leur diocèse qui les aide dans leur discernement.

Une vocation à protéger et à discerner

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la majorité des prêtres français  provenaient du petit séminaire, ceux qui avaient la vocation enchaînaient souvent vers le “grand” séminaire. La tendance a été ensuite de conseiller à ceux qui se sentaient appelés, de finir leurs études, avant d’entrer au séminaire. Or, cette manière de procéder peut faire courir le risque de décourager des vocations en confrontant les jeunes aux tentations du monde, avertit le père Bertrand Lestien, du foyer vocationnel Marcel-Van d’Ars. Il faut prendre au sérieux les questions des adolescents, qui s’interrogent sur leur vocation, et les accompagner. Ils ont besoin de vivre avec d’autres jeunes qui vivent le même idéal qu’eux. C’est pourquoi le foyer Marcel-Van d’Ars reçoit des jeunes de la seconde à la terminale, qui vivent en collectivité dans un cadre favorable à leur recherche personnelle.

Faire croître la liberté

Il ne s’agit pas d’orienter de force  les jeunes vers la prêtrise ou la vie religieuse, précise le père Bertrand Lestien. En revanche, le foyer n’accueille que des pensionnaires qui se posent la question de la vocation. Ils s’y engagent pour un an, pour que l’équipe et le jeune puissent à la fin de chaque année scolaire décider s’ils continuent l’aventure ensemble. Le foyer leur offre la possibilité de vivre avec des chrétiens de leurs âges, qui ont des perspectives communes, et celle de rencontrer des prêtres, dont ils envisagent de suivre l’exemple. Aucune vocation, assurait le pape François, ne naît seule : “La vocation jaillit du cœur de Dieu et germe dans la bonne terre du peuple fidèle, dans l’expérience de l’amour fraternel.”

Pas des “fabriques à prêtres”

Le but n’est pas d’en faire des prêtres à tout prix mais de prendre leurs questions au sérieux sans les enfermer dans leur choix. Comme à la maison Saint-Étienne, inaugurée en 2009 à Meaux. Il s’agit cette fois d’un foyer d’étudiants, dont les locataires sont appelés à vivre collectivement, avec toutes les commodités : salle d’études, salle de sport et – bien sûr – chapelle. L’intuition qui préside à l’établissement de ces foyers, c’est que si la famille est le cadre privilégié où naît une vocation, le jeune adulte a besoin d’un lieu où elle soit entretenue, comme dans une “bonne terre” pour reprendre l’expression du pape François.

Pour en savoir plus, regardez notre Facebook live avec Jérémy, séminariste des Missions étrangères de Paris (MEP) qui évoque le foyer de vocations Saint-Théophane Vénard :

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