Le dimanche après Pâques est appelé le dimanche de la Miséricorde. C'est Jean Paul II qui a institué cette fête en 2000, jour de la canonisation de sainte Faustine. "La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde", avait ainsi confié le Christ à sainte Faustine.
C'est en Pologne qu'est née sainte Faustine, le 25 août 1905. Elle est la troisième d'une fratrie de dix enfants d'un couple d'agriculteurs. Son amour pour la prière, sa grande sensibilité vis à vis de la misère des hommes et son obéissance la distinguent très jeune des autres enfants. À 7 ans, elle ressent pour la première fois un appel à la vocation religieuse, appel auquel ses parents s'opposent fermement.
La vie d'Hélène est en apparence très simple : elle va à l'école durant trois ans, puis travaille en tant que servante chez des familles aisées d'Aleksandrow, Lodz et Ostrowek pour aider ses parents. C'est à 19 ans, après avoir reçu une vision du Christ supplicié, qu'elle décide d'entrer au couvent le 1er août 1925 dans la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde, à Varsovie, dans laquelle elle prend le nom de sœur Faustine.
L'humilité et l'amour bienveillant de sœur Faustine, le zèle avec lequel elle remplit ses missions de jardinière, de cuisinière ou de sœur portière dissimulent une vie intérieure profonde et une communion extraordinaire avec Dieu. Le père Michel Sopocko, son confesseur, lui demande d'écrire à partir de 1934 un "Petit journal" afin qu'elle puisse coucher par écrit ses expériences intérieures.
La vie spirituelle de sainte Faustine est nourrie par la miséricorde divine : "Ô mon Jésus, chacun de tes saints reflète l'une de tes vertus, moi, je désire refléter ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que ta miséricorde, ô Jésus, soit imprime dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l'autre." (PJ 1242)
Et le Seigneur répond à cet élan d'amour et de foi en la désignant comme secrétaire et apôtre de la miséricorde : "Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à sœur Faustine, ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolées et auront le courage de s'approcher de moi." (P.J. 1693).
Faustine meurt de la tuberculose en 1938 à Lagiewniki, près de Cracovie. Le récit de sa dévotion à la miséricorde divine et de son expérience mystique a été diffusé très rapidement, notamment grâce au père Michel Sopocko qui publia le chapelet à la miséricorde que sainte Faustine a laissé aux hommes avec, inscrit au dos, le chapelet à la miséricorde divine. Elle est canonisée par Jean Paul II le 30 avril 2000, jour symbolique de l’Octave de Pâques et dimanche de la miséricorde.
Sur la croix, réciter un "Notre Père", un "Je vous Salue Marie" et un "Je crois en Dieu".
Puis sur les gros grains du chapelet : "Père Éternel, je t'offre le Corps et le Sang, l'Âme et la Divinité de ton Fils bien aimé, Notre Seigneur Jésus Christ. En réparation de nos péchés et de ceux du monde entier."
Sur les petits grains du chapelet : "Par sa douloureuse Passion, Sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier"
Puis répéter trois fois : "Dieu saint, Saint fort, Saint immortel, prends pitié de nous et du monde entier"
Puis répéter trois fois : "Jésus, j'ai confiance en toi !"