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Pour le Carême, se défaire de 40 objets en 40 jours

© Africa Studio / Shutterstock

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Patty Knap - publié le 26/03/17
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Pendant le Carême, nous voulons davantage nous consacrer à notre relation à Dieu et modérer l’attention exclusive que nous avons tendance à accorder à notre petite personne. L’aumône est un des trois "piliers" du Carême avec la prière et le jeûne. Nous pouvons certes donner de l’argent. Mais nous pouvons aussi faire un inventaire de tout le superflu qui encombre nos vies et que nous pourrions offrir à quelqu’un qui en a réellement besoin.

Pendant les semaines de Carême qui nous séparent de Pâques, efforçons-nous de procéder à cet inventaire. La tâche est aisée de prime abord. Un ustensile de cuisine, une veste, un vélo, un objet remisé au fond du grenier, seront vite identifiés. Mais songeons aussi (surtout) à ce superflu auquel nous sommes attachés et qui exige un petit sacrifice : ce téléviseur d’appoint qui trône dans la cuisine, ce jouet à la mode que l’on n’utilise que pour faire envie à ses copains, ce bijou ou cette montre coûteux que l’on ne porte jamais. Les pistes ne manqueront pas.

Chez moi, j’ai choisi de mettre un sac à l’entrée de la maison où j’entrepose mes futurs dons. Afin d’en rappeler l’usage à tous les membres de la famille, le sac porte l’étiquette "40 objets en 40 jours". Cette année, pour nous, le Carême n’avait pas encore commencé que nous avions déjà stockés dix ou douze articles dans le sac. Certains d’entre nous ont tant de choses accumulées !

Des centres de solidarité reprennent vos objets 

Ensuite, il s’agit de trouver le bon destinataire, le bon point de collecte pour les dons.

Personnellement, la plupart d’entre eux sont destinés à un magasin de vente de produits d’occasion animé par ma paroisse. Il se trouve près de chez moi et je l’apprécie particulièrement. Ce petit établissement est géré par des bénévoles qui réceptionnent les dons, les classent et les mettent en vente. Les personnes viennent y chercher ce dont elles ont besoin à un prix dérisoire. L’argent collecté revient à la paroisse. Ces centres de solidarité et d’entraide des paroisses reprennent pratiquement tous les objets : de la vaisselle, des draps et du linge de bain, des vêtements, des jouets, des livres, des articles de sport, etc. Tout, à condition que ce soit en bon état. Il existe certainement un endroit de ce type près de chez vous.

Il existe de nombreuses autres alternatives. Je pense aux centres d’assistance pour les femmes enceintes qui récupèrent des articles de puériculture, pour l’allaitement, pour la grossesse ou pour la maternité, etc. Mais aussi, les associations d’aide aux anciens combattants, l’Armée du salut, la Conférence Saint-Vincent-de-Paul, le Secours Catholique, Emmaüs, La Croix Rouge, les bornes le Relais, et tant d’autres petites structures locales.

Libérer son esprit aussi bien que ses placards 

Ainsi, tout en déchargeant nos armoires et nos placards, nous libérons aussi nos esprits. Pendant que nous rangeons, nous pouvons aussi penser aux plus démunis et apprendre à nous sentir reconnaissants pour tant de bénédictions dans nos vies.

Extrait du Catéchisme de l’Église catholique, no. 2462 : "L’aumône faite aux pauvres est un témoignage de charité fraternelle : elle est aussi une pratique de justice qui plait à Dieu".

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